Vie privée de Hollande : Selon Valérie Trierweiler, son ancienne avocate a parlé de sa rupture "sans savoir"

Par Francetv info - Quiproquo entre Valérie Trierweiler et Frédérique Giffard.

Photo: La journaliste et compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, le 2 décembre 2013 à Paris. (CHARLES PLATIAU / REUTERS).

Une avocate présentée comme celle de la Première dame a accordé une interview au "Figaro" dans laquelle elle esquisse les modalités de la rupture. Valérie Trierweiler s'est fendue d'une mise au point.

Quiproquo entre Valérie Trierweiler et Frédérique Giffard, présentée par Le Figaro comme son avocate. Dans un entretien au quotidien, jeudi 23 janvier, l'avocate donne des détails sur la gestion, notamment d'un point de vue matériel, de la probable rupture entre le président François Hollande et sa compagne. Mais quelques minutes plus tard, Valérie Trierweiler a fait une "mise au point" auprès d'Europe 1. Elle dément catégoriquement.
Que dit l'avocate ?
"Le président de la République et ma cliente réfléchissent, indique Me Giffard dans l'entretien au Figaro. La décision n'appartient qu'à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique. Mais elle est consciente qu'une clarification s'impose."
Confirmant que la Première dame n'a pas été à l'origine d'une scène de ménage fracassante dans les locaux de l'Elysée, son entourage assure qu'elle "ne joue pas la comédie, pas plus qu'elle ne se livre à un quelconque chantage". "Imaginer qu'elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise", affirme son avocate.
Concrètement, rien ne serait encore fait, dit-elle, mais plusieurs proches affirment que Valérie Trierweiler et François Hollande veulent s'en sortir "par le haut". "Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible", dit encore l'avocate. Le couple, qui ne possède aucun bien en commun, a vécu environ huit ans ensemble, sous le régime du concubinage. "Aucun formalisme juridique ne doit être respecté", précise Le Figaro, même si "Valérie Trier¬weiler est aussi préoccupée par sa situation matérielle".
Que rétorque Valérie Trierweiler ?
La Première dame n'a pas tardé à réagir. Dans sa mise au point auprès d'Europe 1, la compagne du président est très brève : "Elle [Frédérique Giffard] a parlé sans savoir et sans être mandatée". Pire, "elle n'est plus mon conseil", assure Valérie Trierweiler, qui se repose actuellement à la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles.

Par Francetv info

VALERIE TRIERWEILER DECOLLE…POUR L’INDE (LE PARISIEN)
Valérie Trierweiler décolle… pour l’Inde
Frédéric Gerschel et Nathalie Schuck | Publié le 24.01.2014, 08h09
Valérie Trierweiler devrait quitter ce week-end la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles, et entreprendre un voyage en Inde en faveur de l’ONG Action contre la faim. Si un retour à l’Elysée ne semble plus d’actualité, la date de la clarification promise par François Hollande lors de sa conférence de presse demeure un mystère. | (AFP/Lionel Bonaventure.)
« Il s’agit d’un déplacement prévu de longue date en faveur de l’ONG Action contre la faim, explique l’une de ses amies. C’est une façon de montrer qu’elle est attachée aux causes humanitaires, qu’elle continuera à s’y intéresser, quoi qu’il arrive dans les jours qui viennent. »
Au programme de cette visite de deux jours au pays de Gandhi et de Bollywood : un stop à Bombay, la grande métropole située sur la côte ouest (12 millions d’habitants), une expédition dans un bidonville, un déjeuner avec des femmes et un dîner de gala à l’hôtel Taj Mahal le lundi 27 (toujours à Bombay) sur le thème de la malnutrition…
Joint hier au téléphone, un responsable de l’ONG française en Inde confirmait ce déplacement : « Nous nous réjouissons de sa venue. Tout est prêt pour l’accueillir. » A l’Elysée certains se pincent pour y croire. « C’est une folie. Elle sort tout juste de l’hôpital, elle devrait plutôt se reposer », souffle un familier de la présidence. Dans l’entourage de celle qui reste encore la première dame, on balaie l’argument : « Valérie va mieux. Elle s’est requinquée en famille et s’est promenée dans le parc de la Lanterne. Elle répond aux nombreux courriers de soutien qu’elle a reçus. Elle est prête à voyager à nouveau et son programme en Inde a été allégé. » Un retour à l’Elysée n’est en revanche plus vraiment d’actualité. Son avocate Me Frédérique Giffard a confié hier au « Figaro » que le couple était en train de réfléchir activement à une solution négociée : « Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible. » Et d’ajouter : « Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu’elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande. » Sous-entendu, elle ne fera rien qui puisse nuire au chef de l’Etat. Mais, dans la soirée, Valérie Trierweiler a démenti les propos de son avocate qu’elle a d’ailleurs récusée.
A l’Elysée, les rares proches qui osent briser le silence décrivent un homme toujours décidé à « vivre sa vie » et désireux d’acter « une séparation de fait ». Un élu dans la confidence glisse même : « François vit une belle histoire. » Comprendre : avec « l’autre »… Mais le président serait soucieux de procéder en douceur, en laissant les choses se décanter d’elles-mêmes, comme l’y pousse son tempérament. « Elle a tout perdu, il faut qu’elle retombe sur ses pieds », apaise un ami du chef de l’Etat. Quand? La date de la clarification promise par le président lors de sa conférence de presse reste un mystère. Certains spéculent sur le fait que la fenêtre de tir s’ouvre dès ce soir, après sa visite chez le pape au Vatican. En petit comité, Hollande confiait ces jours-ci à des visiteurs n’avoir jamais été un grand fan de la tradition de la première dame. Peu après son élection, il avait même envisagé d’y mettre fin et de ne pas octroyer de bureau à sa compagne officielle, Valérie Trierweiler. Avant d’y renoncer, devant les difficultés qu’elle rencontrait pour continuer à exercer son métier de journaliste.
« Il a toujours dit que c’est un homme qu’on élit président, pas un couple. Ce n’est pas le roi et la reine d’Angleterre », décrypte un ami. A ses yeux, cependant, ce sera au président élu en 2017 de trancher une fois pour toutes la délicate question du statut de la première dame. En attendant, il lui reste encore à clarifier sa situation personnelle…

Le Parisien

Valérie Trierweiler dément les propos de son avocate et la révoque (LE PARISIEN)

Après son cabinet qui a démenti des rumeurs, c'était au tour de l'avocate de Valérie Trierweiler de s'exprimer dans les médias sur la situation du couple présidentiel. «Le président de la République et ma cliente réfléchissent, indique ce jeudi chez nos confrères du Figaro Me Frédérique Giffard.

La décision n'appartient qu'à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique. Mais elle est consciente qu'une clarification s'impose» après la révélation d'une liaison entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet.

Des déclarations qui intervenaient alors qu'un nouvel épisode rocambolesque a déferlé dans quelques médias : la première dame aurait détérioré de rage du mobilier de l'Elysée. Une anecdote vivement démentie par son entourage et qui laisse un goût amer au conseil de Valérie Trierweiler. «Nous faisons face à une surenchère médiatique complètement folle, réagit l'avocate. Certains franchissent les limites posées par le droit, sans aucun scrupule pour Valérie Trierweiler ou sa famille». Et l'avocate d'affirmer que la possibilité d'engager des poursuites contre ces titres n'était pas écartée.

«Imaginer qu'elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise, insistait Me Giffard. Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible».

«Elle a parlé sans savoir et sans être mandatée», confie Valérie Trierweiler

Mais visiblement, les propose de Frédérique Giffard n'engagent qu'elle. Valérie Trierweiler aurait en effet directement démenti auprès d'Europe 1 les propos de l'avocate. «Elle a parlé sans savoir et sans être mandatée. Elle n'est plus mon conseil», confie Valérie Trierweiler. Dans la foulée, le chef de cabinet de la compagne de François Hollande, Patrice Biancone, a lui aussi rappelé, à BFM TV, qu'il était «le seul mandaté au nom de Valérie Trierweiler».

La compagne de François Hollande a quitté samedi en milieu d'après-midi l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière pour la résidence présidentielle de la Lanterne, en lisière du parc du château de Versailles. Valérie Trierweiler avait été hospitalisée le 10 janvier, après un «coup de blues» provoqué par la révélation de la liaison du président avec l'actrice Julie Gayet.

LE PARISIEN