Scandale de discrimination salariale à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France : 13 employés non payés depuis 9 mois par l’Ambassadeur Gomis, menacent de paralyser l’Ambassade
Par IvoireBusiness - 13 employés ne sont pas payés depuis 9 mois par l’Ambassadeur Gomis.
L’Ambassadeur Charles Gomis serait au cœur d’un scandale de discrimination salariale à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France.
Selon nos informations, treize (13) employés munis de contrats à durée indéterminés signés par l’ex-Ambassadeur Ally Coulibaly, aujourd’hui ministre de l’Intégration africaine, n’ont pas reçus leurs salaires depuis neuf (9) mois.
Ces derniers ne savent plus à quels saints se vouer.
Ils menacent donc dans les prochains jours de paralyser l’Ambassade de Côte d’Ivoire, sise au 102 rue Raymond Poincaré Paris16e, pour que leurs émoluments soient versés. Car ils en sont aujourd’hui réduits à la mendicité.
Eux ce sont :
- Service culture et francophonie : Tanoh Faustin et Atté Rachelle
- Service Comptabilité : N’dri Estelle et Kassi Hervé
- Service Consulaire : Taba Fabrice, Bobua Patricia, Howa Sarah, Cissé Ahoua, Coulibaly Segbé, Diabaté Yacouba, et Dosso Moussa.
- Service transport : Brandi Léo
- Service commercial : Cissé Bacongo Junior (Le Jeune et dynamique Président des jeunes du Rdr en France).
Comment en est-on arrivé là ?
Dès sa prise de fonction à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France, l’Ambassadeur Charles Gomis décide que tous les contrats d’embauche à durée indéterminés signés par son prédécesseur Ally Coulibaly sont frappés du sceau de nullité.
Les tenants de ces contrats ne sont donc pas payés depuis 9 mois.
Malgré cela, certains titulaires de ces mêmes contrats Coulibaly sont payés. Il s’agit de la petite amie de monsieur Goli du service Comptabilité du nom de Balié Yaba Edith.
Il s’agit aussi de la secrétaire de l’attaché de Défense, madame Pambla Kady.
Et sans oublier madame Fatoumata Ouatta du service consulaire qui va même jusqu’à cumuler deux boulots : Celui d’assistance sociale à Paris et employée au service consulaire à l’Ambassade.
Nous y reviendrons.
Charles Vabé