Lundi NOIR : 4 manifestants tués par balles à Sikensi par l’armée d’Alassane Ouattara

Par Ivoirebusiness - Lundi NOIR. 4 manifestants tués par balles à Sikensi par l’armée d’Alassane Ouattara.

Lundi 9 novembre 2020. L'armée d'Alassane Ouattara tire à balles réelles sur la population aux mains nues.

4 personnes ont été tuées par balles ce lundi à Sikensi lors des manifestations nationales contre un 3e mandat illégal et anticonstitutionnel d’Alassane Ouattara, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.
Ces quatre manifestants aux mains nues sont décédées sous les balles de l’armée d’Alassane Ouattara à Becedi et Elibou qui a reprimé dans le sang ces manifestations pacifiques de désobéissance civile lancées par le Conseil national de transition (CNT) pour dire non à la violation de la constitution par Alassane Ouattara.
Lundi 9 novembre dans toute la Côte d’Ivoire, la population est descendue massivement dans la rue du nord au sud, de l’est à l’ouest, et au centre du pays pour exiger le départ du dictateur Alassane Ouattara, qui marche sur toutes les lois de son pays et réprime dans le sang le peuple et emprisonne ses opposants pour se maintenir au pouvoir par tous les moyens.
KATIOLA, Abidjan, Daoukro, Divo, Abengourou, Songon, Yopougon, Bongouanou, Bonon, Gonaté, Gagnoa, Yamoussoukro, San pedro, Bingerville, Dabou, Bonoua, Toumodi, Grand Yapo, Agboville, Alepé, Bondoukou, Tanda, Zoukougbeu, Daloa, Arrah et plusieurs autres grandes ville, etc…étaient paralysées au moment où nous mettons sous presse. « La libération de la Côte d’Ivoire du dictateur Alassane Ouattara est en marche », pouvait-on entendre de la bouche des manifestants.

Et la population a décidé de rester dans la rue malgré les balles assassines du régime et les microbes gouvernementaux jusqu’au départ d’Alassane Ouattara et l’avènement de la transition civile dirigée par le président Henri Konan Bédié.
Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte