Côte d’Ivoire - Coup de théâtre au 2e jour du procès de Simone Gbagbo et des 82 pro-Gbagbo: Le président des victimes, Nabilaye Issiaka Diaby, reconnu comme un escroc

Par IVOIREBUSINESS - Ce qui s'est passé hier à la 2e journée du procès de Simone Gbagbo. Le président des victimes de Côte d'Ivoire reconnu comme un escroc qui n'a rien à avoir avec les victimes, et qui aurait passé 2 ans à la MACA pour faux et usage de faux.

Nabilaye Issiaka Diaby président des victimes de Côte d'Ivoire, est un faussaire qui n'a aucune victime dans sa famille, mais un escroc qui a séjourné 2 ans à la MACA pour escroquerie et faux et usage de faux.

A Abidjan, le procès de l’ex-Première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, et des 82 pro-Gbagbo a repris ce lundi 29 décembre sous les cris de proches de victimes de la crise de 2010-2011 qui réclament justice.
Simone Gbagbo est accusée par la justice ivoirienne d’« atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Mais coup théâtre, le président des victimes de Côte d'Ivoire a été par des proches comme un escroc qui n'a rien à avoir avec les victimes.
En effet, Nabilaye Issiaka Diaby propulsé président des victimes de Côte d'Ivoire, est en réalité un faussaire qui n'a aucune victime dans sa famille, mais un vrai escroc qui aurait séjourné 2 ans à la MACA pour escroquerie et faux et usage de faux.

Alors qu'il paradait sur les chaînes de télévision du monde entier, se faisant passer pour une victime de prétendus crimes de sang commis par Simone Gbagbo, il a été formellement reconnu par plusieurs témoins et victimes comme un escroc notoire qui a passé ces deux dernières années derrière les barreaux à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan.
Ces derniers ont d'ailleurs promis de porter plainte contre lui pour faux et usage de faux et escroquerie.
Hier deuxième journée du procès des 83 pro-Gbagbo, le procès a débuté avec un gros retard.
En effet, trois heures de retard sur l'horaire prévu, une salle trop petite pour accueillir un public qui restera finalement à l'écart dans la salle des pas perdus, un énoncé de l'identité des 83 accusés et des actes d'accusation qui aura duré près de quatre heures et une sonorisation de la salle ne permettant pas de comprendre les échanges entre les parties. Cette deuxième journée d'un procès qualifié d'historique aura pris un tour chaotique et laborieux.

On a aussi noté une très forte mobilisation des militants et sympathisants du FPI venus soutenir Simone Gbagbo et les 82 autres accusés.
Mais le gouvernement, sous prétexte de bruit et de perturbations de militants du RDR de Ouattara sortis de nulle part, et autoproclamés victimes de la crise post électorale, a vidé la salle d'audience et maintenu tout le monde dans le hall.
Au premier rang du box des accusés on pouvait voir Aboudramane Sangaré, Pascal Affi N'Guessan, nouvel allié du régime Ouattara qui vient d'obtenir l'invalidation illégale de la candidature du Président Laurent Gbagbo à la tête du FPI par la justice aux ordres du régime.
En pure perte car les militants ont déjà pris leurs responsabilités en plébiscitant Laurent Gbagbo à la présidence du FPI au 4e congrès, car ce n'est pas à la justice d'élire le président du FPI. D'ailleurs Laurent Gbagbo a déjà commencé à travailler en exigeant sur RFI, la libération des prisonniers politiques parmi lesquels les grévistes de la faim.
Il y avait aussi Gilbert Aké N'Gbo, dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo, et Simone Gbagbo qui affichait une certaine sérénité en suivant mot à mot les termes de l'ordonnance de renvoi qu'égrenait l'accusation.
Une journée de pure mise en forme au cours de laquelle les avocats n'ont pris la parole que pour protester contre plusieurs points de procédure non respectés, selon eux, par le parquet. Ils se sont notamment attachés à contester la régularité de la cour compte tenu d'une ordonnance de désignation des juges qui serait arrivée à expiration il y a trois mois. Points, comme il fallait s'y attendre, tous rejetés par la Cour.

Eric Lassale