Général, C’est avec le cœur meurtri que je m'adresse à vous, très solennellement et très respectueusement.
Je suis responsable d’un mouvement patriotique, et donc votre compagnon d’hier. Je vous écrit de mon village, là où je me suis
retranché pour l’instant, avec quelques éléments de ma compagnie.
Nous avions cru que vous aimiez vraiment la Cote d’Ivoire, et nous nous sommes refusé de croire que vous nous livreriez à l’ennemie ; quoique des doutes planaient sur vous, du fait que vous ne figuriez pas sur la liste rouge des proches de Gbagbo, pour être sanctionné.