Abengourou / Malaise au PDCI-RDA : Après la victoire de Tano Brou Marguerite, guerre ouverte entre Edjampan Thiémélé et Akon Yao
Publié le mercredi 14 décembre 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Le torchon brûle au Pdci-Rda. Il est profond et s’intensifie avec la victoire de Tano Marguerite, 3è adjointe au maire, désormais député d’Abengourou commune.
Publié le mercredi 14 décembre 2011 | L'intelligent d'Abidjan - Le torchon brûle au Pdci-Rda. Il est profond et s’intensifie avec la victoire de Tano Marguerite, 3è adjointe au maire, désormais député d’Abengourou commune.
Cette dame dont la candidature a été parrainée par le maire Nicolas Kouassi Akon Yao, inspecteur du parti, livre avec le vice-président du Pdci, Boa Amoakon Edjampan Thiémélé, une guerre froide. L’apparente réconciliation entre ces deux poids lourds du plus vieux parti de Côte d’Ivoire le samedi 16 novembre 2011 à la faveur de l’investiture des candidats du parti à la maison du parti, n’a pas permis de ressouder les liens. Bien au contraire. Le président du conseil général est accusé par les partisans du maire, en plus de n’avoir pas apporté sa bénédiction à la candidate du parti, d’avoir boycotté sa campagne. Le point culminant qui a enfoncé les dissensions entre ces deux blocs opposés est le supposé soutien du délégué départemental du PDCI au candidat des républicains, Cissé Daouda Salif, candidat Rdr. Bernard Kouakou, chef de cabinet du maire, proche de Tano Marguerite, n’a pas manqué de se prononcer le dimanche 11 décembre dernier. «Nous sommes confiants. Le délégué départemental a manigancé beaucoup de choses avec le candidat du Rdr. Ils ont tenu une réunion de guerre le vendredi soir pour déstabiliser la candidate du Pdci. Mais elle a été reçue par le président Bédié pour l’informer de ce qui se trame contre elle», a confié Bernard Kouakou. Sur ces accusations, Cissé Daouda Salif, candidat du Rdr, approché le même jour, réfute ces allégations : « Edjampan est Pdci, moi je suis Rdr ; Edjampan est dans son camp, moi je suis dans le mien. Je ne vois pas pourquoi il va me soutenir. Tano Marguerite est en rupture de ban avec la délégation départementale. Au moment d’installer l’UFPDCI, c’est moi qui ai donné son nom à la présidente nationale des femmes du parti pour qu’elle soit la responsable départementale. Et après, on ne sait pas ce qui s’est passé, elle s’est rebellée et a refusé de collaborer avec moi. Elle banalise le Pdci au vu et au su de tous avec l’appui de certains. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie. En 1990, quand je me battais ici pour le Pdci, j’étais seul, j’ai souffert», a confié Cissé Daouda Salif.
Ernest Famin, correspondant régional