Gérard Longuet, ministre français de la Défense: 2011 classé « Grand cru » pour les armées françaises, qui ont tiré à vue sur tout ce qui bougeait

Le 24 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS – Jamais les barbouzes françaises n’ont autant rempli leur mission en opérations extérieures (OPEX),

à savoir « tirer sur tout ce qui bouge » et « bouger sur tout ce qui tire ». Et ce n’est pas Kadhafi, son fils Moatassim, les jeunes patriotes ivoiriens, et les islamistes afghans qui diront le contraire.
Selon Gerard Longuet (Afp 22/11), les armées françaises ont respecté en 2011 leurs objectifs en terme de capacités et qu`elles seraient en mesure de s`engager dans de nouvelles opérations extérieures ponctuelles, comme en Libye ou en Côte d`Ivoire. Elles ont respecté leur contrat et ont même dépassé leurs capacités. Pour être aujourd’hui paumées, car l’Opex en Libye a coûté à elle seule, 30% du budget de la défense française.
En effet, le surcoût des opérations en Libye pour le budget des opérations extérieures (Opex) des armées a été évalué à 300/350 millions d`euros.
"Il y a un contrat capacitaire. Nous avons toujours été dans les limites de ce contrat capacitaire en 2011", a souligné le ministre Longuet en guise de conclusion d`un colloque consacré à "une année d`engagements opérationnels" de la France.

Les armées françaises ont été engagées sur trois théâtres extérieurs
majeurs en 2011, avec une dizaine de milliers de militaires mobilisés pour les opérations en Libye, en Côte d`Ivoire et en Afghanistan.

Le Livre blanc de la Défense nationale de 2008 fixe comme objectif aux armées de pouvoir projeter 30.000 soldats sur un théâtre pendant un an ou 10.000 sur quatre ou cinq théâtres simultanés.

Interrogé au cours d`un point de presse sur la capacité des armées à
s`engager dans de nouvelles opérations ponctuelles, M. Longuet a répondu : "Sans problème".
Pas si sûr, car même s’il est reconnu que la guerre rapporte, celles en Côte d’Ivoire et en Libye n’ont pour l’instant rien rapporté au trésor français, pour cause respectivement d’instabilité chronique et d’instauration de la charia, la loi fondamentale islamique, par les nouveaux maîtres de Tripoli.

Ces la raison pour laquelle la France a commencé, avec une célérité inhabituelle, à retirer ses troupes de ces Opex à la vitesse TGV.

Catherine Balineau