Prétendu soutien du pouvoir à Sidy Diallo : Le pouvoir est plutôt du côté de Bictogo

Publié le mardi 6 septembre 2011 | Le Nouveau Réveil - Au moment où Sidy Diallo est en train de s'installer à la tête du peloton

La liste Salif Bictogo.

Publié le mardi 6 septembre 2011 | Le Nouveau Réveil - Au moment où Sidy Diallo est en train de s'installer à la tête du peloton

de la course à la présidence de la Fif, ses adversaires, perdant la sérénité, prennent des raccourcis pour l'accuser de bénéficier du soutien ( ?) du pouvoir en place. Ce qui désavantagerait le camp Bictogo. Les gens parlent, mais ne donnent jamais de preuve. L'intention est manifeste de jeter une tache noire sur la victoire de la liste Augustin Sidy Diallo qui ne fait plus de doute. Pour les observateurs avisés, l'irruption de l'Etat dans la campagne pour aider un candidat se note du côté de Salif Bictogo dont le frère Adama Bictogo, ministre du gouvernement de Côte d'Ivoire, a pris fait et cause pour son frère. On le voit qui se jette dans la bataille invitant journalistes et dirigeants de clubs chez lui pour des mots d'ordre en faveur de Bictogo. Les journalistes qui prennent des instructions chez lui sont connus. Ce soutien d'un membre du gouvernement, Adama Bictogo, à un candidat qui plus est se trouve être son frère biaise le jeu et démontre que c'est plutôt Bictogo qui est favorisé par le pouvoir et non Augustin Sidy Diallo. D'ailleurs, Roger Ouégnin, l'un des accusateurs les plus véhéments, usant d'invectives dans ses sorties contre le camp Sidy Diallo, n'est pas un exemple en la matière. On se rappelle son appel lancé à Yamoussoukro demandant aux supporters de l'Asec et des sportifs à soutenir Laurent Gbagbo dans un contexte politique qui exigeait une totale neutralité du monde sportif. Pis, il a été conseillé de Gbagbo Laurent alors que les supporters de l'Asec proviennent de toutes les chapelles politiques. D'ailleurs des voix s'élèvent de plus en plus pour dénoncer cette propension de Me Roger Ouégnin à vouloir caporaliser la Fif. Son activisme dans la campagne trahit cette volonté d'avoir à sa botte quelqu'un qu'il maîtrise. Sinon, ses attaques directes contre le candidat qui est en train de rassembler le monde du football autour de lui ne se justifient autrement que parce qu'il ne pourra pas lui dicter ses desiderata.

F.K.