CEI - Importante déclaration à la nation du RPCI-AC: "Le RPCI-AC exige la présidence de la CEI pour l'opposition et le limogeage de Youssouf Bayayoko de la présidence de la CEI car c'est l'homme par qui la crise postélectorale est arrivée"

Par IVOIREBUSINESS - CEI/Importante déclaration à la nation du RPCI-AC "Le RPCI-AC exige la présidence de la CEI pour l'opposition FPI-AFDCI-RPCI-AC et le limogeage de Youssouf Bayayoko de la la présidence de la CEI car c'est l'homme par qui la crise postélectorale de 2010 est arrivée".

Christian Vabé, président du Rassemblement du Peuple de Côte d’Ivoire-Alternative crédible (RPCI-AC), au cours d'une giga marche à Paris de l'opposition et la galaxie patriotique, pour exiger la libération de Gbagbo.

CEI/Importante déclaration à la nation du RPCI-AC "Le RPCI-AC exige la présidence de la CEI pour l'opposition FPI-AFDCI et le limogeage de Youssouf Bayayoko de la la présidence de la CEI car c'est l'homme par qui la crise postélectorale de 2010 est arrivée"

Le Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC) a appris vendredi que gouvernement Ouattara a adopté un projet de loi modifiant la composition du bureau de la Commission électorale indépendante (CEI), lequel passe de six à neuf membres.
Le Rpci-Ac constate qu'avec cette modification, le bureau de la Cei comprend désormais un président, un quatre vice-présidents, un secrétaire général, et trois secrétaires généraux adjoints contre un président, trois vice-présidents, un secrétaire général et un secrétaire général adjoint, précedemment.
Selon le gouvernement, c'est un effort supplémentaire pour intégrer l’opposition.
Pour le Rpci-Ac, ces avancées bien qu'allant dans la bonne direction, sont largement insuffisantes et ne garantiront pas la sincerité d'un éventuel scrutin, car la CEI n'est toujours pas consensuelle, elle demeure toujours déséquilibrée.
En conséquence:
Le RPCI-AC dit NON à la CEI dans sa forme actuelle, et la déclare nulle et de nul effet.
Le Rpci-Ac exige la présidence de la CEI à l'opposition FPI-AFDCI-RPCI-AC, car le chef de l'Etat Alassane Ouattara, alors opposant à Laurent Gbagbo, avait exigé pour toute participation à l'élection présidentielle de 2010, la présidence de la CEI à l'opposition RHDP. Ce que le Président Gbagbo accepta, c'est ainsi que Youssouf Bakayoko fut désigné président de la CEI.
Le Rpci-Ac exige également que les représentants de l’administration et du chef de l'Etat, n’aient pas voix délibératives comme c'est le cas actuellement.
Le Rpci-Ac exige également, le limogeage de Youssouf Bakayoko comme président de la CEI, car c'est l'homme par qui la crise postélectorale est arrivée par la publication de faux résultats depuis l'hôtel du Golf, quartier général de Ouattara.
Pour le Rpci-Ac, Youssouf Bakayoko ne doit plus faire partie qu'un quelconque bureau de la CEI en Côte d'Ivoire car sa responsabilité dans la crise postélectorale de 2010, est gravement engagée.

Fait à Paris le 06 octobre 2014
Pour le Rpci-Ac
Christian Vabé
Président