Meeting annoncé à Abobo - Escadrons de la mort: La menace de mort contre Affi se précise
Par LG Info -La menace de mort contre Affi se précise.
B onjour Monsieur.
C’est Lg infos », «oui Madame»,
avons répondu à notre interlocuteur en ligne. C’était hier, à l’aube.
«Dieu merci. Pardonnez ! Dites à Affi de ne pas se rendre à Abobo. Ils vont le tuer. C’est très
important. S’il s’amuse, ils vont l’abattre. Je sais de quoi je parle», renchérit notre informateur.
Bluff ou réel plan machiavélique d’endeuiller encore la Côte d’Ivoire ? En tout cas, nous avons donné notre accord de transmettre au
président du Fpi les inquiétudes de notre source, bien que
nous ne soyons pas militant de ce parti. Toutefois, il convient ici d’analyser ce «cri de coeur» à l’aune des derniers développements de l’actualité politique.
En effet, recevant les militants de son parti pour les voeux de nouvel an, Pascal Affi N’Guessan, réagissant aux propos
d’Alassane Ouattara qui a qualifié les Etats généraux de «bavardages», a affirmé que du point de vue de la Constitution, Alassane Ouattara n’est pas éligible.
Etant entendu que son éligibilité en 2010 a été possible grâce à Laurent Gbagbo qui a
usé de l’article 48 de la Constitution pour faire de
Ouattara un candidat «exceptionnel». Il n’en fallait pas plus pour que les affidés du brave-tchê, en tête Adama Toungara, montent sur leurs grands chevaux pour déclarer la «fatwa» contre Affi à Abobo. La rumeur sur son éventuelle arrestation avait couru la rue. Jusqu’à ce que le maire d’Abobo, le sieur Toungara déclare publiquement qu’Affi ne mettra pas les pieds à Abobo. Non sans menacer tous ceux qui s’en
prendront à leur mentor. La réplique d’Affi ne s’est pas fait attendre. Profitant de la tribune «Le fauteuil blanc» du
confrère «Le Nouveau Réveil», l’ex-pensionnaire de la prison de Bouna a brocardé le
ministre du Pétrole et de l’Energie, l’apostrophant de «se comporter comme un com’-
zone», faisant clairement allusion aux tristement célèbres exchefs de guerre qui ont longtemps écumé la partie septentrionale du pays, du temps de la rébellion armée de 2002. Dans cette veine et certainement mû par l’idée d’être dans une République qui a ses règles, Affi et le Fpi ont inscrit
l’étape d’Abobo dans le programme de la tournée dans le District d’Abidjan qui débute
ce vendredi. Cette étape devrait intervenir le dimanche 16 février prochain. Au stade
de la Sogefia, quartier qui abrite les résidences universitaires d’Abobo. Quand on sait que ces résidences sont occupées
depuis le 11 avril 2011 par les pieds nickelés de Ouattara, on comprend l’émoi de cette
dame, certainement une admiratrice d’Affi N’Guessan. Sans être Sybille, ni Cassandre, la
direction du Fpi devrait décrypter sereinement le fatras d’informations qui proviennent
d’Abobo. Et qui converge vers une seule chose : l’attentat contre la vie du chef de file des frontistes. Affi dont on sait
très affable n’ira certainement pas à l’affrontement à Abobo.
Commune prise en otage par une quincaillerie de coxers, de
ferronniers et autres nomades guerriers ouest-africains, où, selon des sources généralement bien informées chaque habitant dispose d’une arme de
guerre à son domicile. Le Rdr englué dans une hérésie perçoit Abobo comme le symbole de son martyr. Dire que cette commune est un Etat dans un Etat, cela relève de l’évidence.
Puisqu’il reste le sanctuaire d’un gang à la triste réputation, le gang à la machette qui n’hésite pas parfois à faire parler la poudre. Au Fpi d’apprécier.
Tché Bi Tché
tbt552@yahoo.fr