Attaque armée contre le régime Ouattara: Comment le Commando invisible a attaqué le Commissariat du 17e ? Les élections menacées ?

Par IvoireBusiness.

Selon nos informations confirmées par d’autres sources, l’attaque du Commissariat de police de Yopougon-Niangon est l’œuvre du Commando invisible. En effet, dans la nuit de lundi 08 avril aux environs de 21h (locales et GMT), quatre membres du Commando, munis d’armes automatiques et de Kalachnikovs, arrivent dans un taxi au commissariat du 17e arrondissement de Yopougon-Niangon, dans la banlieue d’Abidjan.
Profitant de l’effet de surprise, le commando prend possession du Commissariat qu’il pulvérise de rafales de kalachnikovs et d’armes automatiques. C’est le branle-le-bas et la débandade généralisée. Les forces gouvernementales et les policiers présents prennent la poutre d’escampette, sans demander leurs restes. Des bruits assourdissants de crépitements d’armes sont entendus par les riverains, voient s’élever un nuage de fumée. Des impacts de balles sont visibles de partout sur les façades du commissariat.
Lequel est mis à sac. Des armes et des munitions sont emportées sans que cela puisse être confirmé. On parle même de policiers et de FRCI blessés, mais information non encore confirmée par le gouvernement, qui tente de minimiser l’attaque, alors que d’autres sources évoquent d’autres attaques dans les jours à venir.
Pendant une demi-heure, le Commando rafale le Commissariat dans tous les sens, et le met sens dessous dessus, sans que la moindre riposte des FRCI ne vienne les perturber. Puis ils quittent les lieux comme si de rien n’était, à bord de leur taxi.
Ce n’est qu’au petit matin que les premiers renforts vont arriver. L’ONUCI est arrivée vers 8H du matin avec des blindés. Mais c’est le commissariat du 16e arrondissement de Yopougon, dont on dit qu’il sera bientôt attaqué, qui est hyper-protégé. Un détachement de 5 chars de l’Onuci serait en permanence autour de celui-ci.
Nul doute qu’un tel climat n’est pas propice à la tenue d’élections municipales et régionales. Déjà, les habitants de Yopougon sont traumatisés par cette dernière attaque. Beaucoup ont promis qu’ils n’iraient pas voter à cette allure. Le gouvernement doit donc prendre le taureau par les cornes pour parer à toute éventualité.
Patrice Lecomte