"DÉCRYPTAGES":"MAMADOU COULIBALY" PROPOSE UNE RUPTURE AVEC LE TRIANGLE "GBAGBO-BEDIE-DRAMANE"!

Il suffit de jouir d'un sens aiguisé du paysage politique ivoirien depuis bientôt cinq décennies, pour se rendre à l'évidence qu'il y en a marre de voir toujours les mêmes personnes dans les rôles principaux en Côte D'IVOIRE, comme si à part ces prétendus intellectuels de la première heure, il n'y avait pas d'autres intellectuels plus jeunes et compétents en Côte d'IVOIRE, en osmose avec les réalités socio-politiques ivoiriennes sous le soleil des indépendances africaines! C'est donc fort de ce constat, que nous soutenons la thèse selon laquelle, l'approche du professeur "Mamadou Coulibaly", inhérente à la rupture avec le triangle passionnel et conflictuel (GBAGBO-BEDIE-DRAMANE), nous semble bien orientée et objective, car il fait partie désormais du passé politique sulfureux de la Côte D'ivoire sous le soleil des indépendances!
Il faudrait d'emblée aller au de-là de cette analyse et se projeter dans l'optique novatrice d'une nouvelle classe politique ivoirienne juvénile, car nous osons dire haut et fort ce que la majorité de l'intelligentsia ivoirienne pense bas: Le triangle politique(GBAGBO-BEDIE-DRAMANE) porte en partie, en lui les germes de l'échec politique ivoirien global, rattrapé implicitement par l'usure du pouvoir: Cinq décennies pour "HENRI KONAN BEDIE" pour la première fois nommé ministre de l'économie et des finances en (1966), en remplacement du sénateur français "JACQUES SALLER". Quant à "LAURENT GBAGBO", il est entré par la grande porte en politique ivoirienne officiellement en (1982) dans l'euphorie des évènements universitaires ivoiriens. "ALLASSANE DRAMANE OUATTRA" a été nommé par décret présidentiel premier ministre ivoirien le (18 AVRIL 1990) dans le but de rendre pratique les rééquilibrages macro-économiques d'un gouvernement ivoirien dans l'impasse.
(RAPPEL DES FAITS):
Il faudrait noter au passage qu' ALLASSANE DRAMANE OUATTARA" a été imposé quasiment au vieux "HOUPHOUET BOIGNY"(chef d'état ivoirien de (1960 à 1993), par le directeur général du "FMI", à l'époque des faits, le français "MICHEL CANDESSUS".
Cela fait donc des décennies que ce triangle politique continue de faire parler de lui sur l'échiquier politique ivoirien, en ayant la main mise exclusive sur la politique ivoirienne: Il faut nécessairement une alternative politique à ce triangle, panacée pour réconcilier la Côte d'ivoire avec elle-même, via l'apport inestimable d'hommes jeunes neufs, compétents et dynamiques dans un paysage politique neuf post-colonial.
A bon entendeur, salut!

(YVES T BOUAZO)