"RADIO IVOIRIENNE":"Kaba TAIFOUR", Mémoire d'un AS DE LA RHÉTORIQUE ET DU VERBE QUI A TIRE SA RÉVÉRENCE!

Le 01 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Pour nous les humbles c'est la valeur inestimable de notre "background" intellectuel qui nous élève dans la société contemporaine: L'humble et le

croyant n'ont pas de réseau social humain, mais spirituel! j'avais connu l'homme de radio entre (1990 et 1992), lorsque j'étais logé à la cité universitaire (Toit rouge dans le quartier populaire abidjanais de "YOPOUGON"): Il m'avait quasiment fasciné par le maniement le la langue de "Molière", moi qui effectuait depuis des années, à l'époque des faits, des études liées à la direction de la pensée! "Kaba TAIFOUR" incarnait pour moi ce paradigme dans les métiers de la communication radiophonique,
sur la place abidjanaise! Mieux , sa voix doublée d'une diction radiophonique sans pareil avait fini par convaincre la majorité des étudiants de la cité universitaire de "YOPOUGON" à cette époque. Mais, "Kaba TAIFOUR lors de nos échanges, n'hésitait pas à me transporter sur le terrain pointu de la spiritualité qui était aussi notre dénominateur commun: C'était par essence un "Cabaliste"(adepte de la Cabale)! Ne faisons pas abstraction complète de la thèse selon laquelle, dans la conception d'un croyant, la mort se veut une étape de la vie...Mieux, l'on vit pour mourir! A bon entendeur, salut!
A DIEU "KABA TAIFFOUR", ton petit frère "Zouglouphile"(adepte de la musique Zouglou) de YOP!

(Yves T BOUAZO)

Décès du journaliste Kaba Taïfour / Mohamed Fana témoigne : “Il était de la trempe des Joseph Diomandé, Ben Soumahoro...”

Publié le samedi 1 septembre 2012 | L'intelligent d'Abidjan - Le jeudi 30 août 2012 Kaba Taïfour a été retrouvé mort à son domicile à Yopougon.

En attendant que les enquêtes situent sur les origines de son décès. Ainsi, depuis l’annonce de cette nouvelle, les témoignages fusent de partout. Joint au téléphone, le journaliste et formateur à l’Université de l’Atlantique, Mohamed Fana a rendu son témoignage. “C’est une grande voix de la RTI (Radiodiffusion Télévision ivoirienne) qui s’éteint parce qu’il a été de la race des journalistes bien formés et bien cultivés. C’est un journaliste qui execellait dans tous les domaines que ce soit en sport, en politique et surtout en religion. Dans un pays ou dans un continent où il n’existe pas de spécialisation pointue dans l’exercice de notre métier. C’est quelque chose qui est à saluer. Pour moi, il est de la trempe des Ben Soumahoro, Joseph Diomandé, Serge Pacôme Aoulou et Souleymane Doumbia. Aujourd’hui, les journalistes de talent surtout en audiovisuel sont des espèces en voie de disparition. Je suis d’autant peiné qu’il a été pour moi un formateur et un ami.malheureusement, ces derniers temps quand je le voyais, je sentais qu’il n’était plus l’homme que j’avais connu. Mais, je ne croyais pas qu’il allait disparaître si tôt. Mais tout ce que Dieu fait est bon. Il s’est débarassé de la méchanceté des hommes et des intrigues terrestres. Tout ce que je peux dire c’est que Dieu l’accueille dans son royaume et lui donne une vie tombale moins douloureuse jusqu’à la resurrection. Que ces enfants s’arment de courage !”.

Patrick Krou