VISITE A L’OUEST : LA TOURNEE DE OUATTARA VA COÛTER PLUS D’UN MILLIARD

LE 17 avril 2012 par l’Inter - Du 21 au 24 avril, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, sera en tournée dans le grand Ouest. Plus d'une fois

Ado lors d'une visite à l'Usine OLAM à Bouaké.

LE 17 avril 2012 par l’Inter - Du 21 au 24 avril, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, sera en tournée dans le grand Ouest. Plus d'une fois

reportée, cette visite d'Etat, la première du genre depuis l'accession de Ouattara au pouvoir, aura bel et bien lieu cette fois.
Au dire du chef de l'Etat lui-même, ce séjour à l'Ouest va nécessiter la mobilisation de la bagatelle de 2 millions d'euros, soit près d' 1milliard 300 millions Fcfa. C'est du moins ce qu'il confiait au confrère français L'Express, dans sa parution du 25 janvier 2012. A quoi servira ce milliard ? Voici la réponse que donne Ouattara lui-même à la question : « Il faut avant tout améliorer les conditions de vie, restaurer les pistes, bâtir des centres de santé ou des écoles. Voilà pourquoi j'ai retardé ma visite dans l'Ouest, initialement programmée en mars dernier... ». La coquette somme qui sera engloutie dans cette importante visite du chef de l'Etat à l'Ouest va donc être injectée, principalement, dans la réhabilitation des infrastructures socio-économiques, la remise en état des routes. Pour Ouattara, la pacification de cette partie du pays, qui implique un désarmement préalable des cœurs, passe nécessairement par la reconstruction de tout ce qui a été ravagé par la guerre. D'où ces travaux pour lesquels il a engagé une bonne partie des 2 millions d'euros.
En effet, l'Ouest, plus que toute autre région du pays, a payé un lourd tribut à la guerre engendrée par le contentieux électoral. Duékoué, où les Nations Unies et des organisations internationales ont déploré des tueries massives, est d'ailleurs le symbole de ce martyr subi par les populations de l'Ouest. C'est donc pour préparer le terrain à l'apaisement des cœurs des populations de cette région martyre, que Ouattara a cru devoir débloquer ce milliard pour remettre à neuf bien des infrastructures qui ont été dévastées pendant la guerre. Bien sûr, une partie de cet argent sera consacrée à la logistique que nécessite une telle visite, notamment en matière de moyens de sécurité, de transport des personnalités devant faire partie de la délégation etc. Mais, à écouter le président de la République, ce volet ne sera pas privilégié dans la répartition de cette somme colossale mobilisée pour sa visite à l'Ouest. « Je ne peux, comme Laurent Gbagbo, engloutir 90 % de ce budget dans le dispositif de sécurité et l'intendance », avait-il déclaré dans les colonnes de L'Express pour justifier pourquoi il a dû reporter ce déplacement, le temps que les esprits s'apaisent. Et pour arriver à ce désarmement des cœurs, il a préféré mettre l'accent sur la reconstruction post-conflit.

Assane NIADA

ABENGOUROU: IL LA SOUPCONNE DE LE TROMPER, UN PLANTEUR OUVRE LE FEU SUR SA FEMME

Publié le mardi 17 avril 2012 | Soir Info - Un drame à relents amoureux a été enregistré dans la matinée du dimanche 15 avril 2012 dans le département d’Abengourou. Dans la sous-préfecture

d’Ebilassokro, un planteur, apparemment ivre de jalousie, a tiré sur sa femme. Au moment où nous mettions sous presse, la victime luttait contre la mort, quand le mari en question est porté disparu. Selon les informations recueillis sur place, cela fait un peu plus de deux ans que dame Yapi J, 32 ans, après un premier mariage sans succès, s’est entiché du nommé Baba Kan qui lui a 28 ans. Malgré la différence d’âge entre la femme et son mari qui est plus jeune, le couple file apparemment le parfait amour. En tout cas, nos sources notent que le jeune planteur a même adopté l’enfant de dame Yapi, né de sa première relation. Ces dernières semaines pourtant, la situation du couple va fortement se dégrader. Malheureusement. C’est que Baba Kan soupçonne sérieusement sa femme de le tromper avec un autre homme. Sur quelles bases fonde-t-il ses convictions ? Lui seul le sait. En tout cas, il n’a de cesse de harceler sa conjointe de questions. Les explications et autres justifications que donne Yapi ne le satisfont pas apparemment. Aussi, dans la matinée du dimanche 15 avril dernier, il prend une grave décision. De fait, alors que sa femme est au champ, il s’arme d’un fusil de calibre 12 et l’y rejoint. Sur place dans la plantation, il soumet à nouveau sa conjointe à un interrogatoire. A l’évidence, la tension monte très vite. Aussi, sans autre forme de procès, le planteur met en joue sa femme et la crible de balles à bout portant. Atteinte en pleine poitrine, l’infortunée, dans un cri de douleur, s’écroule. Baba Kan prend alors la fuite dans la broussaille. Puis, un peu plus tard, on entend un second coup de feu. S’est-il suicidé ? Nul le sait au moment nous mettions sous presse. La femme, elle, est découverte peu après par d’autres planteurs et évacuée au Chr d’Abengourou. Mais dans ladite structure sanitaire, son cas est jugé très préoccupant. Aussi a-t-elle été évacuée dans un centre mieux équipé à Abidjan. La brigade de gendarmerie d’Ebilassokro alertée, a ouvert une enquête pour retrouver le planteur indélicat qui demeure introuvable. La femme, elle, lutte toujours contre la mort.

Zéphirin NANGO