URGENT/ALERTE INFO : LES JOURNALISTES DU QUOTIDIEN « NOTRE VOIE », CESAR ETOU, DIDIER DEPRI, ET BOGA SIVORI ARRÊTES

Le 24 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS – L’horizon vient de s’assombrir ce matin sur la presse en Côte d’Ivoire.

Différents journaux ivoiriens parcourus par un lecteur.

Le 24 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS – L’horizon vient de s’assombrir ce matin sur la presse en Côte d’Ivoire.

En effet, trois journalistes du quotidien « Notre voie » ont été arrêtés ce matin sur ordre du procureur de la République Simplice Kouadio Koffi.
Il s’agit des journalistes César Etou, directeur général du journal, de Didier Dépri, secrétaire général de la rédaction, et de Boga Sivori, chef du service politique.
Tous trois ont été arrêtés ce matin dans un commissariat de police où ils étaient convoqués pour s’expliquer sur la UNE de leur quotidien de ce jour qui mentionnait: « MALGRE LES DEMENTIS DE LA BCEAO ET DE LA BEAC, LE FRANC CFA SERA BEL ET BIEN DEVALUE ». Cela à la suite des articles parus dans Notre voie N°3988 du 21 novembre 2011 dans lequel un article s’étonnait que « Pendant que les Ivoiriens meurent de faim et de maladies, Ouattara s’offre 40 Mercédès à 1046 milliards FCFA ».
Pour le procureur de la République Simplice Kouadio Koffi, il s’agit là d’une « Offense grave au chef de l’Etat et d’une atteinte manifeste à l’économie nationale ».
Pour avoir donc, après des analyses scientifiques, donné leur opinion sur un sujet de grande importance et d’intérêt évident pour les ivoiriens, voire les africains, les journalistes César Etou, Didier Depri, et Boga Sivori, passeront leur première nuit derrière les barreaux.
Par cet acte grave, le procureur de la République Simplice Kouadio Koffi, vient une nouvelle fois de porter gravement atteinte à la liberté de la presse, pourtant reconnue par la Constitution de la République de Côte d’Ivoire.
Alors qu’un communiqué du gouvernement aurait largement suffi à contredire les thèses du quotidien « Notre voie », sur l’imminence d’une dévaluation du Fcfa, prévue selon le quotidien le 1er janvier 2012 prochain.
Nous y reviendrons.

Christian Vabé