Transfert de la capitale à Yamoussoukro: 210 chefs de canton, de tribu et de village de Bouaké sur les chantiers de Gbagbo
Le 02 octobre 2010 par Fraternité Matin - Deux cent dix chefs de canton, de tribu et village de la Vallée du Bandama, conduits par
Le 02 octobre 2010 par Fraternité Matin - Deux cent dix chefs de canton, de tribu et village de la Vallée du Bandama, conduits par
leur chef central, Nanan Aka Brou II, se sont rendus jeudi à Yamoussoukro, où ils ont visité tous les grands chantiers initiés par le Président Laurent, dans le cadre du transfert de la capitale politique et administrative. Il s’agit pour le gouverneur N’Dri Koffi Appolinaire, vice-président de l’Union des houphouétistes pour le dialogue (Uhd), qui a initié cette visite, de permettre aux chefs de la région de Bouaké, d’apprécier par eux-mêmes, les importants efforts faits par le Président Laurent Gbagbo, en cette période difficile, pour poursuivre l’œuvre de construction entamée par le président Félix Houphouët-Boigny. Ce, afin qu’en cette période de précampagne électorale, ils ne se laissent pas intoxiquer par les «vendeurs d’illusions» qui vont sillonner les villages, campements et hameaux à la recherche de voix.
A la salle du cinéma de l’hôtel Président où il a reçu ses illustres hôtes, dont dix chefs de canton, le gouverneur N’Dri Appolinaire leur a présenté le film sur Yamoussoukro des 50 prochaines années, telle que rêvée par le Président Houphouët et exécutée par son successeur, le Président Laurent Gbagbo. Au terme de cette projection et avant de conduire ses hôtes sur les chantiers du transfert, le gouverneur N’Dri Appolinaire leur a traduit toute sa compassion pour les atrocités qu’ils ont dû subir à l’occasion de cette crise.
On ne vote plus un parti, on vote un candidat
Il leur a, en outre, expliqué que grâce à la détermination et la bravoure du Président Laurent Gbagbo, l’élection présidentielle aura lieu le 31 octobre, pour mettre un terme à leurs souffrances. Ce scrutin, a-t-il indiqué, va opposer 14 candidats. Les chefs traditionnels étant ses parents maternels, il leur a demandé de l’aider à soutenir celui qui, depuis son arrivée, met un point d’honneur à poursuivre l’oeuvre du Président Félix Houphouët-Boigny, à travers toute la Côte d’Ivoire, mais particulièrement à Yamoussoukro. A savoir Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle. “Aujourd’hui, on ne vote plus un parti politique, mais un candidat. Mais pas n’importe lequel, car il s’agit de voter celui qui est capable d’assurer votre bonheur et votre bien-être”, a indiqué N’Dri Appolinaire. Avant de conduire ses hôtes à Kpoussoussou où l’autoroute est déjà bien visible, ensuite à l’hôtel des Parlementaires, sur les chantiers en finition de l’hémicycle, du Palais présidentiel et enfin à proximité de la Basilique, pour voir l’hôpital Saint Joseph Moscati surgir de terre.
“Nous disons merci à notre fils pour cette invitation qui nous a fait découvrir la vérité. Nous lui disons merci et nous bénissons le Président Laurent Gbagbo afin qu’il puisse avoir la santé pour poursuivre cette belle oeuvre qu’il a entamée à Yamoussoukro. Nous sommes très émerveillés par tout ce que nous avons pu voir ce matin. (…) Nous sommes très sensibles à tout ce qui se fait dans le village de notre père à tous, le Président Houphouët-Boigny, car tout ce qui touche Yamoussoukro, nous touche également. Notre souhait le plus ardent est que l’autoroute se poursuive jusqu’à Bouaké et dans le nord”, a confié Nanan Konan Yao II désigné par Nanan Aka Brou II, chef central des Baoulé de la Vallée du Bandama, pour parler au nom de toute la chefferie présente.
Notons que cette visite qui intervient au moment même où le Chef de l’Etat se rend en visite officielle dans cette grande région baoulé, fait suite à une autre organisée l’année dernière au profit de tous les chefs traditionnels de Yamoussoukro, par le gouverneur N’Dri Appolinaire. Il convient par ailleurs de souligner que Kouassi Koffi Elysée, président de l’Association des Agoua, qui réunit la chefferie de Yamoussoukro et quelques membres de l’association étaient aux côtés de leurs frères venus de Bouaké.
N’Dri Célestin