Syrie: Un arabe, le roi Abdallah de Jordanie tel Judas, « poignarde » son frère arabe, pour plaire à l’occident
Le 15 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - Le Abdallah de Jordanie, fils du roi Hussein, monté sur le trône à la mort de son père, n’aura pas retenu les leçons
données par ce dernier.
A savoir, ne jamais trahir un autre arabe pour les beaux yeux de l’occident.
Tel judas qui renia Jésus trois fois avant que le soleil ne se lève, le roi Abdallah II de Jordanie, sur la pression des américains, a appelé lundi le Président syrien Bachard al-Assad, à quitter le pouvoir.
Le 15 novembre 2011 par IVOIREBUSINESS - Le Abdallah de Jordanie, fils du roi Hussein, monté sur le trône à la mort de son père, n’aura pas retenu les leçons
données par ce dernier.
A savoir, ne jamais trahir un autre arabe pour les beaux yeux de l’occident.
Tel judas qui renia Jésus trois fois avant que le soleil ne se lève, le roi Abdallah II de Jordanie, sur la pression des américains, a appelé lundi le Président syrien Bachard al-Assad, à quitter le pouvoir.
Devenant ainsi le premier dirigeant arabe à trahir le président Bachar al-Assad, actuellement dans le viseur des grandes puissances, en lui demandant aussi ouvertement de "quitter le pouvoir".
Quelques jours auparavant, la Ligue arabe, censée protéger les intérêts des Etats arabes, avait déjà suspendu la Syrie de l’organisation, pour protester selon elle contre la quarantaine de civils et membres des forces du régime tués par le régime de Bachard al-Assad.
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La Syrie a aussitôt réagi en affirmant être victime d'un "complot" après la décision de la Ligue arabe de la suspendre des travaux de l'organisation.
Dans une interview à la BBC, le « petit » Roi de Jordanie a déclaré que "Si j'étais à sa place, je quitterais le pouvoir".
"Si Bachar avait à coeur l'intérêt de son pays, il devrait démissionner, mais il devrait aussi créer les conditions nécessaires pour une nouvelle phase de la vie politique syrienne", a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, seize civils et au moins 19 membres des forces du régime ont péri dans la région de Deraa, dans le sud de la Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Et cela dans l’indifférence de la communauté internationale.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, au cours d’une conférence de presse, a estimé que le pays se "dirige(ait) vers la fin de la crise".
La Syrie "paie le prix de ses positions fermes" mais elle "ne fléchira pas et sortira plus forte", a-t-il ajouté, assurant que "les complots ourdis contre la Syrie échoueront".
Comme au début de la déstabilisation de la Libye, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, s'est dit favorable à l'envoi d'observateurs de l'ONU pour aider à protéger les civils de la répression du régime qui selon lui s'enferme dans la "paranoïa".
Visiblement, après avoir eu raison du régime de Mouammar Kadhafi grâce à l’artifice de la protection de civils, la communauté internationale a juré de venir à bout du régime syrien, malgré les énormes risques de déstabilisation de la région que cela comporte.
Christian Vabé