Scandale/Des magasins d'ivoiriens ciblés et pillés par les instigateurs des violences anti nigériennes : le cas de Mme Dapa Donacien à Cocody Riviera

Pour une vieille vidéo qui n’a aucun lien avec le Niger encore moins la Côte d’Ivoire, des mains ténébreuses ont réussi à manipuler des personnes faibles d’esprit critique. Toute chose qui rappelle douloureusement une vidéo d’une scène horrible imputée à la côte d’ivoire alors que c’était au Kenya. Dieu seul sait comment cette manipulation d’image sur France 24 a précipité les tueries en Côte d’Ivoire en 2011.

Dix ans après, la même manipulation des consciences téléguidées à commettre des crimes reprend du service. Tout comme en 2011, les ravages sont déjà consommés avant que l’on ne se rende compte du faux notoire. Trop tard.

A chaud, en plus des coups et blessures, l’on parle de magasins de Haoussa pillés sans parler des magasins d' ivoiriens également pillés. On le cache sous un silence complice. Or c’est une réalité que les pillards ont également visé des magasins d’ivoiriens.

C’est le cas du magasin cambriolé appartenant à mon épouse à Cocody Riviera. Pour faire taire son mari qui dénonce publiquement les actes constitutifs de troubles à l’ordre public, voir d’atteinte à la sûreté de l’Etat dont se rend coupable le sieur Issiaka Diaby ? Assurément ! Pagnes, sacs à mains, bijoux de valeur pillés dans la foulée et dans la même nuit du 19 au 20 mai 2021. Serait-elle aussi Nigérienne si tant est que c’était cette nationalité qui était la cible ?
Les riverains soutiennent qu'en trente ans d'existence, c'est la priere fois qu'un cambrolage de magasin a lieu dans cette cité est ses environs. La coincidence avec la poursuite du pillages des magasins et des biens des nigeriens dans divers quartiers d'Abidjan est telle que le lien de connexité est pertinent.

C'est cette dame identifiée en janvier 2021 comme une battante et modèle qui a vu ses marchandises volées par des soi-disant défenseurs de la préférence nationale alors qu'ils sont des brigands et pillards. Le Commissariat de police le plus proche saisi a mandaté un agent qui a dressé le constat.

A travers cette attaque, l'on comprend alors, que les publications d'ivoirebusiness en faveur d'un désarmement des cœurs et du vent d'appaisement à l'horizon, dérangent ceux qui misent sur des troubles en Côte d'Ivoire pour prospérer tels des charognards. Le régime le sait-il ?

Les titres de présidents d'associations des victimes donnent à manger et à boire et des voyages à travers le monde à des individus auxquels aucune ambassade d'ordinaire ne délivrerait jamais un visa. Mais cette vie de prébendiers que sont les instigateurs des violences et pillages doit cesser ici et maintenant. Ceux qui vivent de l'économie de guerre ou de crises n'ont que faire de l'imperatif de normalisation du pays, souci à la fois de l'opposition et du Gouvernement.

Approfondissons le champ de l'analyse pour comprendre que peut être les acquittés et libérés de la CPI viennent d'échapper à un complot in extremis.
Et tout porte à croire que le président Ouattara ne sait rien dudit complot.

Si la video d'incitation à la violence n'était pas suffisamment explicite sur le courant idéologique et politique des instigateurs, tireureurs de ficelles et les exécutants, la confusion serait telle que les agences de presse internationales et la fameuse communauté internationale imputeraient aisément et mécaniquement cette chasse aux étrangers aux jeunes patriotes proches de charles Blé Goudé à qui une certaine opinion a toujours cherché à preter ou fabriquer cette fausse image de xénophobes .C'est ici, avec du récule, il faut se poser les bonnes questions.

Et si l'intention du reseau souterrain et mafieux de cette dame épinglée aux theses identiques à celles de Diaby Issiaka était d'ourdir ce complot grotesque contre les étrangers et faire porter le chapeau à ceux (" les boussoumani") qu'elle tentait vaille que vaille d'endoctriner et embarquer dans cette aventure ou piege attrape nigaud ?

En effet, dans la vidéo elle soffusque de ce que "les BOUSSOUMANI " refusent de se joindre à elle et la cohorte de xénophobes ciblant les étrangers.Elle aura tout tenté pour persuader ces "boussoumani" sans succes tout en cachant son propre visage. A supposer que sa video ne fut pas diffusée, il serait difficile d'identifier les meneurs et leur courant idéologique. Par faux réflexe, aucun ivoirien , aucun africain, aucun européen ni américain ne pourrait penser q'une poussée de chasse aux étrangers pourrait provenir des mouvements proches de l'actuelle mouvance présidentielle. Impensable.

Imaginons alors l'impact à la CPI et le grand regret ou remord des juges.

Les Haoussa constituent un peuple reparti sur le Niger et le Nigeria. Quelle serait alors par hypothese le sentiment du juge Nigerian Chile Eboe-Osuji président de la chambre d'Appel qui venait non seulement de libérer définitivement Laurent Gbgagbo et Charles Blé Goudé, mais surtout, juge en première ligne de la pression internationale pour le retour effectif au pays des acquités de la CPI ?

Si dans cette dynamique, le juge président de la CPI apprenait que c'était les jeunes patriotes proches de Gbgagbo et Blé qui pourchassaient les étrangers et notamment les Haoussa ses compatriotes ?

Mais voilà que le plan fait flop et dévoile les visages des auteurs de premier niveau de responsabilité.

Pièce à conviction ou pas, il serait naïf de penser que la flambée de violence sur les personnes physiques et les actes de vols bien prémédités et suscités par des mains inconnues et exécutés aveuglement par la pépinière de délinquants léguée à la Nation par feu Hamed Bakayoko alors tout puissant ministre de l’Intérieur et de la Sécurité (les microbes mués en personnes en conflit avec la loi ) n’auraient pas un lien de cause à effet avec les déclarations tonitruantes , farfelues, irresponsables et surtout séditieuses de Diaby Issiaka encore d’actualité. Il a la particularité de chauffer à blanc couramment les populations d'Anyama et d'Abobo en leur faisant miroiter des mirages alternés de mélancolie.

Le 17 mai, non inquiété, le sieur Issiaka Diaby a récidivé dans son entreprise d’atteinte à l’autorité de l’Etat, c’est-à-dire à la quiétude des résidents de ce pays. D’anyama à Abobo, manipuler les femmes désespérées est devenu son jeu favori en diffusant un message menaçant la cohésion sociale sachant bien que dans cette période de privation d'électricité donc de ventilateurs et climatiseurs, ajoutée à la carence d’approvisionnement d’eau dans un contexte de chaleur dans les chambres, tout appel à l’insurrection peut faire au sein des masses populaires , l’effet d’une buchette allumée dans la paille en saison sèche.

Dans une précédente publication, nous avions attiré l’attention du Gouvernement en prévision des dérapages de cet individu et ses fréquents acte d'incivisme et de défiance à l'autorité de l'Etat .

« Il est inacceptable qu’un individu à la « représentation » sélective, partiale et suspecte des victimes, veuille défier l’engagement solennel et public du président Ouattara. C’est quand même surprenant que c’est dans un contexte de grogne mal contenue des masses populaires pour crise d’eau et d’électricité préoccupante, qu’un individu abusant de la naïveté des victimes de la douloureuse guerre de 2002 à 2011 prépare le désordre alors que les séquelles des troubles de la récente présidentielle et la désobéissance civile subséquente tardent à se cicatriser. Le Gouvernement sait-il le danger que font courir cet individu et ses relais dans l’ombre, à la sûreté de l’Etat ? ». Et le pire arriva noircissant le capital confiance de la Cote d'Ivoire.

Nous pensons qu'il n'est pas tard pour siffler la pagaille à Abobo qui ne tardera pas à atteindre les autres communes . A partir du moment où un magasin à la Riviera a été déjà visité par les pilleurs et chasseurs d'étrangers, l'erreur serait de négliger et couvrir d'impunité les excès et débordemenbts intolérables d'issiaka Diaby et consorts dont la fameuse cyberactiviste "Succès".

Au moment où lesdits instigateurs réclament des dédommagements égoistes là où nous étions tous victimes, qui va à présent dédommager les victimes de leurs troubles présentes ? La place de tels fauteurs de troubles est en prison.

Monsieur et Mme Dapa Donacien, partisans des solutions de paix en Côte d'Ivoire.

Email:dapadonacien@gmail.com