Scandale - Dictature Ouattara: Incapable de diriger la Côte d'Ivoire, le diable RDR demande maintenant la DISSOLUTION du FPI

PHOTO: Joël N'Guessan, porte-parole du RDR.

Le Rassemblement des républicains (RDR, le parti de Ouattara) a de façon scandaleuse appelé lundi soir à dissoudre purement et simplement le Front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo, par la voix de son porte-parole Joël N'Guessan. Confirmant une fois de plus, la nature fasciste et dictatoriale du régime Ouattara qui a prouvé qu'il était incapable de diriger la Côte d'Ivoire et apporter des solutions aux problèmes des ivoiriens.
Son seul programme est la dictature et l'élimination d'opposants. Il vient de confirmer une fois de plus que la réconciliation nationale était une mascarade destinée à lui faire gagner du temps, avant qu'il dévoile son plus grand projet: Instaurer en Côte d'Ivoire une dictature fasciste en dissolvant purement et simplement l'opposition, notamment le FPI.
Joël N'guessan a dévoilé ce projet funeste et machiavélique de Ouattara qualifié honteusement de ‘’décisions vigoureuses’’ pouvant aboutir à la dissolution du Front population ivoirien (FPI) pour son obstruction à la ‘’réconciliation’’, dans le pays.

Et le porte parole du RDR de détailler les contours de ce plan diabolique du RDR avec une arrogance hors norme: ‘'Nous constatons depuis quelques semaines une arrogance outrancière des dirigeants du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite à l'appel que le Président de la République SEM. Alassane Ouattara leur a lancé depuis Korhogo. Ils estiment qu'ils n'ont aucune responsabilité dans le drame que la Côte d'Ivoire vit depuis que le FPI s'est retrouvé suite à une erreur de casting, à gouverner notre pays pendant dix ans'', estime le Porte parole principal du RDR dans la déclaration dont IvoireBusiness a eu copie.

Selon Joël N'Guessan, qui oublie de mentionner que son régime maintient 800 prisonniers politiques pro-Gbagbo dans ses prisons, et que les coupables des massacres des Wê à Carrefour Duekoué (800 morts en trois jours par les forces pro-Ouattara) et à Nahibly (210 morts par les Frci et les nordistes pro-Ouattara) n'ont jamais été inquietés, le FPI et ses dirigeants sont le prototype de la négation permanente et surtout l'exemple parfait de l'irresponsabilité.
Il affirme ensuite: ‘' Comment comprendre qu'alors que les blessures de milliers de personnes encore traumatisées par les actes ignobles commis par le clan Laurent Gbagbo ne sont pas encore cicatrisées, que des individus osent affirmer qu'ils n'ont rien à se reprocher et refusent de demander pardon".

Et pince sans rire, alors que la réconciliation nationale est au point mort par la faute de Ouattara qui a fait de la division des ivoiriens l'épine dorsale de sa politique, et poussé Charles Konan Banny, le président de la CDVR, vers la porte de sortie en nommant une nouvelle commission de réconciliation, la PNCS dirigée par une nordiste et dotée d'un budget de 7 milliards de Fcfa, le diable Joël N'guessan ose affirmer: ‘'Nous avons tous maintenant compris que le FPI ne changera jamais. Ils sont contre la réconciliation. Il est peut être temps que des décisions vigoureuses soient prises à l'instar de ce qui s'est passé en Lybie, en Tunisie, en Égypte et en Irak, où les partis dont sont issus les dictateurs déchus, ont été tout simplement dissous''.

Et le porte parole du RDR de conclure: ‘'nous demandons au Président Alassane Ouattara et à son Gouvernement de ne plus se laisser distraire par le FPI. Il n'y a plus rien à espérer d'eux''.

POURQUOI CETTE CRISE D'URTICAIRE DU RDR?

Tout simplement parce que le FPI, après avoir été décapité ( tous ses cadres sont en prison ou en exil) et appauvri (tous ses comptes ont été gelés ou vidés) par Ouattara, a opposé lundi une fin de non recevoir au chef de l'Etat qui l'a appelé à demander pardon et à se repentir pour son soi-disant comportement durant la crise post-électorale. Appel lancé la semaine dernière par Ouattara depuis le Nord du pays, dans le District des savanes.

Dans un communiqué du Comité central du FPI publié lundi et dont IvoireBusiness a eu copie, le FPI a déclaré que c'est Ouattara qui avait introduit la violence et le tribalisme nauséeux en Côte d'Ivoire sans jamais demander pardon au peuple ivoirien.

Eric Lassale