Ruines du système Sarkozy: « Le Château » au bord du dépôt de bilan. Stupeur dans les Palais africains

Le 01 octobre 2011 par IvoireBusiness – Chapeau l’artiste ! Les hommes de Sarko, tel un numéro de cirque tombent les uns après les

autres comme les dix petits nègres d’Agatha Christie.
Il aura juste fallu deux petites affaires pour que le verrouillage de toute une vie tombe à l’eau: L’affaire Liliane Bettencourt et l’affaire Karachi.

Des proches de Sarkozy sont mis en examen dans l'Affaire Liliane Bettencourt.

Le 01 octobre 2011 par IvoireBusiness – Chapeau l’artiste ! Les hommes de Sarko, tel un numéro de cirque tombent les uns après les

autres comme les dix petits nègres d’Agatha Christie.
Il aura juste fallu deux petites affaires pour que le verrouillage de toute une vie tombe à l’eau: L’affaire Liliane Bettencourt et l’affaire Karachi.

Le Roi Sarko qui pour se protéger des mauvais garçons avait verrouillé la police et la justice françaises, est aujourd’hui à nu. Il n’a plus plus de gros bras pour le protéger.
Son système tombe en ruines comme un château de cartes.

Sarko terminera-t-il l’hiver avec la présidentielle qui a lieu dans sept mois et les socialistes qui caracolent en tête des sondages quelque soit le cas de figure?
C’est la question qui se murmure en ce moment sur toutes les lèvres des français, membres ou non de la « Sarkozye ».
Tant un seul individu n’a jamais reçu autant de coups en si peu de temps.
Les mauvais garçons qui traitaient "Sarko de Salaud" passent aujourd’hui pour des anges.

La célérité avec laquelle Sarko s’est dégonflé par hommes de confiance interposés est prise comme un cas d’école.

Et il s’agit de très gros poissons mis en examen. Et ce n’est peu être qu’un début.
Il s’agit Nicolas Bazire, actuel directeur général du groupe LVMH de Bernard Arnault et ancien directeur de campagne d’Edouard Balladur, du juge Philippe Courroye procureur de Nanterre, de Thierry Gaubert proche conseiller de Nicolas Sarkozy, d'Eric Woerth ex-ministre du Budget de Sarko et ex-Trésorier de l'UMP.
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D’autres poissons sont dans « le couloir de la mort » avant de passer à la trappe.
Parmi eux, Frédéric Pechenard directeur général de la police nationale, Bernard Squarcini directeur central du renseignement intérieur, Brice Hortefeux futur directeur de campagne de Nicolas Sarkozy aujourd’hui carbonisé.

La chute la plus spectaculaire de cette tragédie du pouvoir Sarko est celle du juge Philippe Courroye, juge des affaires sensibles de l’Etat, craint et pas respecté dans le milieu de la magistrature pour ses accointances avec Sarko. Du jamais dans les annales de la magistrature française.
Une juge d’instruction, Sylvie Zimmerman a osé inculper le juge Courroye pour « atteinte au secret des correspondances, collecte de données à caractère personnel par moyen frauduleux, déloyal ou illicite », dans l’affaire Bettencourt.
Cette chute des hommes de Sarkozy augurerait-elle sa propre chute?
De l’avis de tous, une ambiance de fin de règne s’est accaparée de l’Elysée.
La sénatomisation en est la parfaite illustration.
Pour la première fois depuis 58 ans, le Sénat français a basculé à gauche.
Les valises de billets de banque et les affaires Bettencourt et Karachi sont passées par là.
Sarkozy qui se voulait le Président d’une République irréprochable et qui se targuait d’avoir mis fin à ces pratiques est en passe d’être lui-même rattrapé par ces affaires.
Car les mallettes portées par ses amis continuent de se rapprocher dangereusement de lui.
Et voire de provoquer sa chute.
Les journaux "Le Point" et "L’Express", ont cette semaine pointé une fin de règne de Sarkozy peu glorieuse, et une sortie de l'Elysée par la porte arrière.
A sept mois de la présidentielle, le système Sarkozy survivra-t-il à ses propres ruines?
Tout porte à croire que non.
La stupeur s’est du coup emparée de nos amis africains, dont Sarko est le parrain.
Dans les capitales africaines, on redoute l’effet de contagion de l’effondrement du château de cartes élyséen sur l’Afrique, à la manière d’un printemps d’Afrique noir, comme le printemps arabe en Tunisie ou en Egypte.
D’Abidjan à Ouagadougou, de Lomé à Dakar, de Yaoundé à Nouakchott, ce sont des rivières de pleurs qui coulent. Les sous-préfets africains, pourvoyeurs de mallettes de billets de banque à l’Elysée, se sentent bientôt orphelins et donc plus vulnérables. Ils sentent eux aussi "leur mort prochaine".
Qu’ils se rassurent, leurs peuples sauront leur apporter "tendresse et réconfort", dès que Sarkozy sera parti. Chicotte à la main.
Promis juré !

Christian Vabé