Rebondissement CPI – Libération de Laurent Gbagbo : La CPI tranche le 09 octobre. Le régime en état d’alerte maximale
Par IVOIREBUSINESS - AFFAIRE LAURENT GBAGBO V FATOU BENSOUDA. La CPI tranche le 09 octobre. Le régime en état d’alerte maximale.
[UP TO DATE - DERNIER MISE A JOUR] – Le Président Laurent Gbagbo sera fixé sur son sort le 9 octobre. Le régime Ouattara prêt à toute éventualité aurait mis ses troupes en état d'alerte maximale.
Dans un communiqué officiel mis en ligne et dont IvoireBusiness a eu copie, la Cour pénale internationale se prononcera le 09 octobre prochain sur la libération du Président Laurent Gbagbo.
C’est ce jour-là que les juges de la CPI ont prévu de rendre leur verdict dans l’affaire Laurent Gbagbo contre la procureure Fatou Bensouda.
Dans ce communiqué de la CPI en date du 26 septembre 2013, la juge de la chambre préliminaire I a décidé « de tenir une audience en séance publique le mercredi 9 Octobre 2013 à 9h30 », en présence de la Procureure de la Cpi Fatou Bensouda, du Président Laurent Gbagbo, de son Conseil Me Emmanuel Altit, et en présence du conseil des victimes.
Cette audience, qui est de la plus haute importance, pourrait vraisemblablement aboutir à une libération provisoire ou conditionnelle du Président Laurent Gbagbo, pour absence de preuves et en vertu de la présomption d'innocence comme récemment révélé par le porte-parole de la CPI Fadi El-Abdallah dans une interview EXCLUSIVE à EventNewsTV.
Déjà, le régime ivoirien pour parer à toute éventualité, aurait mis ses troupes en état d'alerte maximale, nous apprend une source sécuritaire très crédible. Il craindrait une immense explosion de joie dans tout le pays.
La date du 09 octobre intervient étrangement quelques jours avant le 13 octobre 2013, date choisie par L’Union Africaine pour organiser un sommet spécial sur un retrait en masse de la Cour Pénale Internationale.
En effet, le 13 octobre prochain, les pays africains, en signe protestation contre la partialité de la CPI, contre la “chasse” aux dirigeants africains alors que des atrocités commises ailleurs sont ignorées, contre le racisme envers l’Afrique à La Haye, et contre les procès de Laurent Gbagbo et des dirigeants kényans, décideront de quitter en masse la CPI.
Une lettre d'ailleurs envoyée par les dirigeants africains à la CPI explique en substance que la présence du vice-président kényan William Ruto à son procès à La Haye allait désavantager le Kenya.
Le sommet extraordinaire se tiendra dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, siège de l’UA, le 13 octobre.
Se retirer ou non du Statut de Rome « sera une décision prise par chaque Etat individuellement, l’UA n’interviendra en aucun cas dans cela », a précisé le vice-président de la Commission de l’UA Erastus Mwencha.
Le sommet pourrait cependant marquer le début d’un exode des Etats africains parties.
La date du 09 octobre choisie la CPI pour rendre le verdict dans l’affaire Laurent Gbagbo contre la procureure Fatou Bensouda, n’est comme on le voit, pas si anodine. Laurent Gbagbo pourrait être libéré pour stopper une HÉMORRAGIE DES PAYS AFRICAINS DE LA CPI.
Affaire donc à suivre.
Michèle Laffont
Correspondante permanente aux Pays Bas