Prétendue plainte pour viol contre Gbagbo: Le pouvoir Ouattara opte pour la poubelle

Le 07 février 2012 par Notre voie - Ayant échoué à convaincre le monde entier que le Président Laurent Gbagbo est un criminel, le pouvoir Ouattara a opté pour une autre

Alassane Ouattara et des membres de son gouvernement à Bruxelles, au siège de l'Union européenne.

Le 07 février 2012 par Notre voie - Ayant échoué à convaincre le monde entier que le Président Laurent Gbagbo est un criminel, le pouvoir Ouattara a opté pour une autre

voie. Celle de la poubelle et de la fiction pour le salir et dénigrer inutilement. En effet, dans sa parution d’hier, Le Nouveau Réveil, organe officiel du régime Ouattara, faisait état d’une plainte déposée contre le Président Laurent Gbagbo pour séquestration et viol. L’affaire, à en croire ce journal, aurait été portée devant le tribunal d’Abidjan plateau par la prétendue victime depuis le 27 janvier dernier. Cette affaire, que le confrère qualifie lui-même de « rocambolesque » et qui aurait eu lieu en janvier 2011, ressemble à un film de fiction digne d’Hollywood. Hollywoodienne. Ni l’identité de la prétendue victime, ni le nom du procureur qui aurait reçu la plainte ne sont mentionnés. L’accusation qui est portée est tellement grave que l’argument de protection de la victime ne peut prospérer. Surtout que, de toute évidence, il ne s’agit pas d’une mineure. Dans l’affaire DSK, l’identité de Nafisatou Diallo, l’accusatrice n’avait pas été cachée. C’est également à visage découvert que Tristan Banon a accusé l’ancien Directeur général du Fmi.
Le Nouveau Réveil rapporte que la victime a soutenu avoir « été enlevée par un groupe de gardes du corps de Laurent Gbagbo le 17 janvier 2011 ». Ce, après avoir répondu à un rendez-vous d’un proche de l’ex-Président ivoirien qu’elle dit connaître, car originaire de la région de Zuénoula comme elle. Là aussi, elle ne décline pas l’identité de cette personne. Elle raconte seulement avoir été conduite dans la résidence présidentielle, puis dans une pièce ou ses portables lui auraient été arrachés et éteints par ceux qui la tenaient en respect. Elle soutient, selon le confrère, qu’elle a été entrainée dans une pièce à l’arrière cour où Laurent Gbagbo aurait abusé d’elle. Vraiment du n’importe quoi et des histoires à dormir debout !
Laurent Gbagbo a dirigé la Côte d’Ivoire pendant dix ans. Beaucoup de ceux qui tentent aujourd’hui vainement de noircir son image ont collaboré avec lui. Il a traité avec respect les plus hautes personnalités de l’opposition qui sont aujourd’hui au pouvoir. Rien ne peut donc expliquer que des gens prennent plaisir à descendre aussi bas.
Maintenant, si le pouvoir Ouattara a décidé de jouer dans la poubelle, il ne devrait pas être surpris que ses adversaires l’y retrouvent. A ce jeu, ceux qui y perdront le plus sont bien ceux qui gouvernent actuellement. Alors il faudrait mettre un terme à cette dérive pendant qu’il est encore temps. Sinon le retour du bâton pourrait être fatal.

Vincent Deh