Politique : Le RDR, une formation politique violente
Par Notre Voie - Le RDR, une formation politique violente.
La violence, dit-on, appelle la violence. Les militants pro-Ouattara qui ne le savent que trop veulent pousser l'opposition à la faute en l'invitant à donner dans la violence.
convaincus qu'ils ne seront jamais inquiétés par un pouvoir établi par les armes avec le soutien de la France et de l'Onu, les partisans de Ouattara peuvent toujours sévir, en toute impunité, pour étouffer le processus démocratique et l'expression plurielle dans le pays. Mais à l'analyse, il ne pouvait en être autrement s'agissant des militants du rdr, le parti d’Alassane Dramane Ouattara, dont les méthodes sont connues de tous les ivoiriens. La violence est le mode d'expression du rdr. Aux arguments développés par le fpi pour une société ivoirienne démocratique, le rdr oppose la violence physique et verbale. cela s'est encore vérifié, la semaine dernière, après plusieurs appels des dirigeants du parti au pouvoir demandant à leurs militants « d'accompagner le fpi dans ses manifestations diverses ». et comme on devait s'y attendre, les partisans
d'Alassane Dramane Ouattara ont attenté à la vie des centaines de militants de la Jeunesse du fpi à Port-Bouët, samedi dernier. On y a enregistré plusieurs blessés dont un dans un état critique. et le lendemain, dimanche, le président du fpi, Pascal Affi N'guessan, s'est vu contraint à changer de lieu de meeting à Bonoua sous la pression du régime Ouattara et ses partisans.
Les intrigues n'ont donc jamais manqué dans la gestion quotidienne du gouvernement
Ouattara et des hommes qui l'animent. on se souvient des escadrons de la mort créés à l'époque par le rdr pour commettre des assassinats dans la population dans le seul but discréditer le couple présidentiel d'alors. Le président Laurent Gbagbo et son épouse Simone Ehivet Gbagbo. Mais on se rappelle également les attaques rebelles de septembre 2002 à avril 2011 comme des moyens d'accession au pouvoir d'état. Aujourd'hui, les animateurs de la rébellion armée qui a balafré la côte d'ivoire ont été promus à de hautes fonctions dans l'Administration et l'armée pour mieux étouffer les aspirations démocratiques des ivoiriens.
Au grand dam des vrais défendeurs des droits de l'homme unanimes à reconnaître que les miliciens pro-Ouattara ont
commis pendant la crise postélectorale, les plus graves atrocités que la côte d'ivoire ait jamais connues. Et qu'ils n'ont pas arrêté de commettre ces mêmes atrocités dans l'exercice du pouvoir d'état. Des faits flagrants, comme les nombreuses manifestations du fpi et de la société civile, aujourd'hui réprimées dans le sang, qui constituent des cas de violation des droits des citoyens ivoiriens.
Robert KRassault
ciurbaine@yahoo.fr
Attention danger !
S’il est vrai que «la paix, ce n’est pas un mot, mais un comportement», feu Houphouët-Boigny doit se retourner
dans sa tombe en voyant ses héritiers, particulièrement le rassemblement des républicains (rdr), ce parti a introduit
la violence dans la politique en côte d’ivoire. Depuis le 11 avril 2011, il a fini par prendre le pouvoir par la
force et gouverne aujourd’hui par la haine. A la tête de ce régime de terreur, se trouvent Alassane Dramane Ouattara
et tous les chefs de guerre de 2002. Avec eux, l’opposition n’a pas de place dans la république. Une simple
occasion d’un meeting syndical ou politique tourne en une occasion de mort pour les opposants. Le front populaire
ivoirien (fpi) est la cible privilégiée des pro-Ouattara. Et les vandales ne trouvent aucune force républicaine pour les dissuader. A partir du 11 avril 2011, plus d’une fois, le fpi, attaqué pendant un meeting, a perdu soit un militant, soit du matériel. Ces faits de violence et bien d’autres perpétrés par les miliciens du pouvoir font désespérer du chef de l’état actuel, ministre de la défense, et de son ministre de l’intérieur, incapables d’assurer la sécurité des ivoiriens. Le 20 mars dernier, le fpi a demandé à ses militants de boycotter le recensement général de la population et projette d’organiser des marches de protestation comme cela se fait dans les états modernes. Ici encore, les va-t-en guerre du régime de terreur ont trouvé l’occasion d’utiliser la violence et multiplient les appels et incitations à l’affrontement. Joël N’guessan, Amadou Soumahoro et tous les assoiffés de violence sévissent encore.
Ils appellent tous leurs militants du rdr, tous les anciens rebelles, les milices armées et les supplétifs à accompagner le fpi dans les rues, une façon grotesque d’opposer les ivoiriens, ceux qui ont tué, violé, égorgé et volé depuis 2002 sont en train de mettre davantage en péril la vie en Côte d’Ivoire. Attention, le rdr et la violence, désormais consubstantiels, sont encore et toujours à la tâche. Où sont donc l’Onu, la France et cette communauté internationale ? Attention danger, les Houphouétistes à la Ouattara préparent la chienlit.
Armand Bohui
bohuiarmand@yahoo.fr