"Politique africaine": "Laurent Gbagbo", itinéraire d'un syndicaliste et idéaliste de gauche de 1982 à 2011!(première partie)
Le 11 janvier 2012 par IVOIREBUSINESS - La carrière politique de "Laurent Gbagbo" fait corps et âme avec celle du syndicalisme ivoirien en milieu universitaire: Cet idéaliste de gauche fera parler déjà de lui dans les années 70 en tant qu'enseignant d'histoire-géo au
Le 11 janvier 2012 par IVOIREBUSINESS - La carrière politique de "Laurent Gbagbo" fait corps et âme avec celle du syndicalisme ivoirien en milieu universitaire: Cet idéaliste de gauche fera parler déjà de lui dans les années 70 en tant qu'enseignant d'histoire-géo au
lycée classique d'Abidjan: A cette époque, le gouvernement ivoirien d'alors par le truchement de son ministre des forces armées "M'bahia Blé Kouadio", trouvera en la personne de l'enseignant "Laurent Gbagbo" le bouc-émissaire idéal: Il est taxé de d'enseignant iconoclaste délivrant des "cours communistes" au lycée classique d'Abidjan, ce qui semble irrationnel sur le plan pédagogique...Comme si cela ne suffisait pas, son épouse Française est expulsée sans explications et ménagement de la Côte d'ivoire, accusée à son tour de française communiste originaire de la ville de "Lyon"...Des accusations non fondées à la lisière d'une conspiration bien orientée contre le couple "Gbagbo" à cette époque, où la pensée unique l'emportait sur la contradiction...Au finish, en (1973), "Laurent GBAGBO" sera enrôlé de force dans l'armée ivoirienne en tant que sous-officier, où il fera la connaissance d'un certain "Guéi Robert",(officier dans l'armée ivoirienne) à cette époque!(ACTE 1):"Les années 81-82 sont les années d'espérance et de liberté pour tous les syndicalistes de gauche en Côte d'ivoire":! L'arrivée au pouvoir en France du socialiste "François Mitterrand" est un signal fort chez les syndicalistes ivoiriens de gauche! Dans le milieu universitaire, c'est le bouillonnement politique et l'aspiration aux valeurs de liberté et de démocratie véritable: C'est dans ce contexte que trois éminents universitaires: "Laurent Gbagbo",(chercheur en histoire),"Zadi Zaourou"(Maitre de conférence en littérature à l'université d'ABIDJAN),("Pierre Aimé kipré", enseignant à l'école normale supérieure(Ens) à "Abidjan", décident à l'unanimité d'organiser une conférence qui sera prononcée par "Laurent Gbagbo" à l'université d'Abidjan, et dont le thème est révélateur et pertinent:"Peut-on parler de démocratie dans un parti unique?"Mieux, l'option choisie au niveau de la forme est le débat contradictoire avec un ministre de la république ivoirienne, ("Balla Keita", ministre de la recherche scientifique à l'époque des faits).(ACTE 2):Ayant eu le flair du non dit inhérent au thème de la conférence, le ministre "Balla Keita" change d'avis, et fait entrer dans la danse un autre acteur de la société civile ivoirienne en l'occurrence "l'association des jeunes juristes de l'université d'ABidjan"), qui propose à "Laurent Gbagbo" une autre conférence à prononcer sur le thème: "Jeunesse et politique", en lieu et place de "démocratie et parti unique"...(ACTE 3):Contre toute attente, les forces de l'ordre ivoiriennes envahissent l'université d'Abidjan dans la soirée, ce qui mettra en cause les franchises universitaires! La stratégie du régime "HOUPHOUET" d'alors se voulait provocatrice dans le but de passer légalement à des arrestations massives d'étudiants réfractaires à l'ordre établi! Malencontreusement, la conspiration échoue, et c'est la désillusion...(ACTE4):"Akoto YAO" joue sa partition: « Paul Yao Akoto » est à l'époque ministre de l'éducation nationale de Côte d'ivoire et chef de file des rénovateurs du "Pdci"(aile réformiste du Pdci-parti "d'Houphouët Boigny").Il convoque donc "Laurent Gbagbo" à son bureau: L'entrevue est très directe, car il ne prend pas de gants en ses propres termes: "Je suis du même groupe ethnique qu'Houphouët et j'ai la nette impression que le président prépare une opération contre ta personne...Il faut que tu quittes la Côte d'ivoire... (ACTE5):Le départ de "Laurent Gbagbo" en France (...) En 1982,"Laurent GBAGBO" recherché par les services de sécurité ivoiriens, quitte secrètement la CÖTE D'IVOIRE, via le "Burkina Faso", où muni d'un passeport d'emprunt, il rallia PARIS en avion ...L'exil venait de commencer dans l'hexagone... C'est donc en France qu'il renoua avec le parti socialiste par le truchement de "Guy Labertit",(secrétaire international du parti socialiste français à cette époque)...
(Yves T Bouazo)(la deuxième partie dans un autre dossier)