Paiement des RSI/ Christophe Yapi (PDG de Monhevea.com) interpelle le Président Ouattara:« Levez le mandat d’arrêt contre moi et permettez-moi de rentrer en C.I »
Par IvoireBusiness - Paiement des RSI/ Christophe Yapi (PDG de Monhevea.com) interpelle le Président Ouattara « Levez le mandat d’arrêt contre moi et permettez-moi de rentrer en C.I ».
Attendu à la date du 3 septembre 2018 par les souscripteurs ivoiriens d’Agrobusiness pour le paiement comme promis de leurs RSI (retour sur investissement), Christophe Yapi (Pdg de Monhévéa.com et d’Agronomix) est apparu dans un enregistrement vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, pour demander la clémence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Il a demandé au Président ivoirien de « lever le mandat d’arrêt international contre lui afin de lui permettre de rentrer en Côte d’Ivoire pour travailler en toute légalité », et démarrer le paiement des RSI promis aux souscripteurs.
Ci-dessus, l’intégralité de son message au Président Alassane Ouattara.
« C’est au nom de mes entreprises et de mes clients que je m’adresse à vous ce soir. M. le président, j’aimerais que vous jetiez un regard compatissant sur les clients de l’agrobusiness et de monhévéa.com, sur ma personne. Je suis un de vos fils, un de vos citoyens. Ce que j’ai cherché à faire c’est de créer des emplois, de la richesse et de faire partie des champions de l’économie ivoirienne qui pourraient créer d’autres entreprises à l’étranger. (…) Mais il y a eu énormément d’amalgames entre ce que nous faisions et ce que d’autres faisaient. On nous a traités de système de Ponzi, de blanchiment d’argent,…
Nous ne faisons pas de système de Ponzi, de blanchiment d’argent. Le système de Ponzi dans sa définition c’est une entreprise qui prend plus d’engagement s qu’elle ne peut respecter. Aujourd’hui tout le monde voit tous les engagements que MH avait dans son système. Il y ‘avait quelque chose de très transparent. Mais, Mh c’est un cartel d’entreprises, des propriétés foncières à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Je vous donne 2 exemples. Nous avons plus de 135 hectares à Assouindé, une centaine sur la route de Songon. Et pour le cas d’Assouindé, nous avons des investisseurs sud-africains et européens prêts, si demain le nécessaire est fait en Côte d’Ivoire, pour valoriser ces terrains. A ces investisseurs nous avons été clairs.
Nous leur avons expliqué que nous avons des engagements à prendre et dès que le projet est lancé on aura besoin des investissements pour pouvoir satisfaire les clients qui sont dans l’urgence. Parce que cette situation d’Agronomix et de MH a mis des personnes dans des situations désespérées et cela me fait de la peine.
M. le président, je m’adresse à vous aujourd’hui en tout humilité pour vous dire que vous avez la solution à ce problème parce que vous êtes un grand président, vous êtes le président de la Côte d’Ivoire.
Je suis fier de voir que vous rencontrez les plus grandes personnalités de ce monde et je suis fier de savoir que vous arrivé à faire de bonnes choses pour la Côte d’Ivoire.
Monsieur le président, nous avons pris des engagements, il y a quelques mois, avec nos clients pour leur dire que les paiements commenceraient en septembre. Pour la simple raison que nous avions eu des oreilles attentives au niveau de la Côte d’Ivoire pour nous expliquer qu’avant septembre la situation se débloquerait.
Mais jusqu’à présent ce n’est pas fait. J’ose croire que c’est encore dans le processus.
J’ose croire qu’avec votre annonce du geste social que vous feriez en septembre, nous serons retenus. Ce que je vous demande ce soir, monsieur le président, c’est de lever le mandat d’arrêt international, c’est de me permettre de rentrer en Côte d’Ivoire pour travailler en toute légalité, si vous voulez de façon encadrée, pour démontrer comment faire pour régler le problème des souscripteurs de Monhévéa.com et d’Agronomix.
Monsieur le président je suis au Kenya où je réalise des choses intéressantes dans le domaine de l’agriculture. Il a fallu cette crise pour que je me rende compte qu’il y a des choses encore plus intéressantes. Je suis prêt à mettre cette expertise à votre service, au service de la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui je vois l’effort que le ministre de la Jeunesse est en train de faire pour permettre à des jeunes de se lancer dans l’agriculture parce que pourvoyeuse d’emplois. Je suis fier de voir que certains de vos collaborateurs se battent pour la reconnaissance de l’agriculture en Côte d’Ivoire.
J’ai été agréablement fier et honoré de voir que votre jeune collaborateur, le ministre Sidi Touré est en train d’utiliser l’agriculture pour résorber le chômage, la pauvreté. Mais je me rends compte, malheureusement, qu’on a eu raison trop tôt.
Il fait du bon travail et on aimerait apporter notre contribution à la Côte d’Ivoire pour exposer, présenter des programmes novateurs pour pouvoir permettre de créer de la richesse, mettre notre agriculture à un niveau jamais égalé.
Monsieur le président, je vous remercie pour ce mot que vous allez dire dans ce mois de septembre qui va nous permettre d’applaudir encore une fois, de rentrer en Côte d’Ivoire et de me mettre au service de mon pays, apporter ma contribution en tant qu’investisseur privé.
Je ne veux pas rentrer en Côte d’Ivoire pour un poste ou pour être payé par le gouvernement. Je rentre en Côte d’Ivoire pour apporter ma contribution à l’économie. Monsieur le président, faites-moi confiance, je vous fais confiance. Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Christophe Yapi »