Mamadou Koulibaly à Ouattara: « Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi, Soul to Soul, Mélanie Dago…sont des prisonniers politiques »

Par EventnewsTV - Mamadou Koulibaly à Ouattara: « Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi, Soul to Soul, Mélanie Dago…sont des prisonniers politiques ».

Mamadou Koulibaly, fondateur du parti politique Liberté et Démocratie pour la République (LIDER).

En réponse au discours d’Alassane Ouattara, prononcé mardi 1er mai 2018 lors de la fête du travail, Mamadou Koulibaly, fondateur du parti politique Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) bat en brèche les propos du chef de l’Etat.

« Monsieur le Président de la République, Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi Moise ont tué combien d’agents de l’ONUCI, braquer combien de commissariats et tué combien de gendarmes ? », demande-t-il au chef de l’Etat. Le candidat de LIDER à la présidentielle ne manque pas de citer des gendarmes et policiers détenus depuis plusieurs mois sans explication. Il cite Fofana Lama, Dosso Synaly, Fofana Vassindou, Diarrassouba Broulaye. Selon l’ex-président du Parlement ivoirien, Soul to Soul (Kamaraté Souleymane, directeur de protocole de Guillaume Soro) est également un prisonnier politique. « Comme on a découvert les armes qu’il a gardé pour vous, vous le mettez en prison et vous voulez qu’on accepte qu’il ne soit pas prisonnier politique ? Mais non ! C’est un prisonnier politique. », maintient-il

Dernier dossier évoqué par Mamadou Koulibaly sur ce chapitre, le cas de la ménagère Mélanie Dago. « Elle a attenté à la sureté de l’Etat comment ? Mélanie Dago a tué combien de gendarmes et braqué combien de commissariats ? Monsieur le Président de la République, il y a des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire que vous le vouliez ou pas. », martèle-t-il.

Pour finir, le candidat à la présidentielle 2020 qui souhaite éjecter Ouattara du pouvoir d’Etat, promet la liberalisation des secteurs de l’eau, de l’électricité, de l’audiovisuel, du carburant…Pour lui, le combat contre la corruption doit commencer au sommet de l’Etat et non par les policiers comme le prévoit Alassane Ouattara ainsi que la libération des prisonniers politiques et le reglement du foncier.

Cyrille NAHIN