Médias : "Journalisme et pouvoir public"

Le 31 août 2011 par IvoireBusiness - La presse est classifiée comme le quatrième pouvoir depuis des lustres, et jouit de valeurs

Sy Savané, président de la haute autorité de communication audiovisuelle.

Le 31 août 2011 par IvoireBusiness - La presse est classifiée comme le quatrième pouvoir depuis des lustres, et jouit de valeurs

d'intégrité qui prennent en compte le caractère indépendant des analyses de fond! Ainsi, le challenge majeur de tout journaliste professionnel et responsable est de s'abreuver à la source de l'épine dorsale du journalisme, qui demeure le code de déontologie et l'éthique.
Dans ce moule journalistique, la perfection semble se faire rare comme dans toute société humaine: Certaines "brebis galeuses" de ce métier noble n'hésitent pas à franchir le rubicon en se soumettant au pouvoir public: Les nombreux journalistes "folliculaires" qui pullulent dans ce métier se laissent charmer parfois soit par le pouvoir politique soit par le pouvoir financier! Cette nouvelle donne qui semble ternir l'image de cette noble corporation journalistique n'épargne aucun continent en ce nouveau millénaire...Mais, selon les fondamentaux du métier de journalisme, il s'agit d'écrire en normes, c'est à dire avoir intériorisé comme une seconde nature un certain nombre de normes d'écriture, mais aussi de comportements, et en amont une certaine vision du monde: C'est à dire un certain nombre de catégories d'entendement, d'appréciation et de perception du monde! Au plus général, ces catégories porteront à une conception purement événementielle du monde. C’est à dire à n'en retenir que ce qui est susceptible d'être "évènementialisé" et de passer au crible des genres et des rubriques journalistiques. Par conséquent, la vision journalistique comme toute vision est d'office censurante et autocensurée en ce qu'elle exclut autant qu'elle retient, en ce qu'elle exclut. Même bien plus qu'elle ne retient, et en ce qu'elle est d'autant plus portée, en ce qui la concerne, à retenir tel fait ou telle manifestation que ceux-ci répondent ou se prêtent au moule de l'évènementiel, forme neutre de ce qui, à un autre degré, constitue ce qu'on appelle "le sensationnel"! De façon précise, ces catégories de l'entendement journalistique ne sont pas stables, définitives: elles évoluent, le plus souvent, en se radicalisant, à la faveur des transformations du champ journalistique général. Ainsi, pour s'en tenir au phénomène le plus visible, la pression de l'audimat, l'hégémonie de la télévision et l'emprise croissante des médias électroniques qui sont au principe d'une accélération constante de la rotation des nouvelles, imposent aujourd’hui au journaliste toujours plus pressant de rapidité et de concision qui se marque au journal télévisé par exemple, par une réduction du temps d'antenne imparti à chaque nouvelle ou, dans la presse écrite, à la réduction générale des formats des organes de presse et de la taille des articles. Ne nous trompons pas donc de mission, car être journaliste, ce n'est pas écrire dans un organe de presse, mais informer objectivement, en vérifiant, évaluant les sources d'information, pour ensuite mettre l'information recoupée en perspective. Toute cette démarche méthodologique doit s'appuyer sur le code de déontologie journalistique et l'éthique. Faisons donc la différence entre informer et nuire! A BON ENTENDEUR, SALUT!!!

Yves T Bouazo

Séminaire de l'UNJCI(Union nationale des journalistes de CI): « Rôle des Médias en matière de Développement »

Est le thème d`un séminaire-atelier animé par Mme Obiageli Ezekwesili, Vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique le lundi 5 septembre. Il est co-organisé par l’UNJCI et LA BANQUE MONDIALE.

Cet atelier se tiendra le lundi 5 septembre 2011 à partir de 9 Heures dans les locaux de la Banque mondiale à Abidjan et verra la participation des leaders de la presse africaine issus d’une trentaine de pays connectés par visioconférence. Organisé en étroite collaboration avec l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique.

Adoptée en Mars dernier, cette stratégie fait du renforcement des partenariats avec l’ensemble des parties prenantes, au rang desquelles figurent les médias, le premier instrument de mise en œuvre de la vision de la Banque en Afrique. Ce séminaire-atelier est organisé en prélude aux Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International prévues du 23 au 25 septembre prochains à Washington.

L’atelier est une plateforme d’échanges sur les moyens de solidifier concrètement l’apport des Médias africains comme partenaires au Développement. Il est à noter qu’une partie du débat se fera entre les différents participants au niveau de chaque pays afin de leur permettre d’adopter un plan d’action adapté aux réalités nationales.

Service Communication UNJCI