La Côte d'Ivoire devenue un pays narco-trafiquant?: La Fidhop décide de saisir des tribunaux à compétence universelle!

Par Ivoirebusiness - La Côte d'Ivoire devenue un pays narco-trafiquant? La Fidhop décide de saisir des tribunaux à compétence universelle.

Paris le 10 janvier 2021. Dr Boga Sako, président de la Fidhop et de Graddh Afrique tient une conférence de presse.

LA CÔTE D’IVOIRE DEVENUE UN PAYS NARCO-TRAFIQUANT ?

LA FIDHOP DÉCIDE DE SAISIR DES TRIBUNAUX A COMPÉTENCE UNIVERSELLE !

COMMUNIQUE DE LA FIDHOP / GRADDH-AFRIQUE :

La FIDHOP (Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la Vie Politique) fustige l’impéritie du pouvoir en Côte d’Ivoire et condamne également son inaction face aux circulations répétées et régulières de quantités monstrueuses de substances illicites, notamment de la cocaïne.

En effet, le mois dernier, dans la nuit du 24 au 25 Février 2021, dans un domicile de la commune de Cocody, à Abidjan, la Gendarmerie ivoirienne avait déjà saisi une quantité impressionnante et affolante de cocaïne : 1056 Kg de cocaïne, estimés à 25 Milliards de France CFA.

Le dimanche 21 Mars 2021, la Marine nationale Française vient d’opérer une saisie record de 6 tonnes de cocaïne, découvertes dans le Golfe de Guinée, à bord d’un navire nommé Najlan, battant pavillon dans l’État de Saint Christophe-et-Niévès, situé dans les Caraïbes. Et selon la Marine française, ce butin de drogue naviguait en destination d’un port de la Côte d’Ivoire.

Ces prises colossales de cocaïne interrogent et inquiètent pour la santé et la vie des populations ivoiriennes, notamment de la JEUNESSE.

La circulation régulière de drogue en Côte d’Ivoire devient donc de plus en plus préoccupante et problématique ! En témoigne les dizaines de fumoirs de drogues pullulant dans le pays, principalement à Abidjan. Ces lieux de consommation de stupéfiants mettent particulièrement en péril la jeunesse scolaire et estudiantine, l’avenir du pays, qui est ainsi abandonnée et livrée à elle-même dans la débauche et la délinquance.

AINSI, en vertu de la Constitution ivoirienne du 8 Novembre 2016, notamment l’Article 28, qui stipule que « l’État s’engage à respecter la Constitution, les Droits de l’Homme et les Libertés publiques » ;

Et s’appuyant sur l’Article 54 de ladite Constitution qui dispose que : « Le Chef de l’État incarne l'unité nationale et veille au respect de la Constitution. Il assure la continuité de l'État » ;

Mais constatant (Hélas) que l’actuel Chef de l’État ivoirien, Alassane OUATTARA et son Gouvernement ont failli à leurs missions de garants de la sécurité des populations, alors que certains de ces hauts dirigeants ivoiriens sont nommément cités dans des enquêtes de journalistes internationaux comme étant très impliqués dans le trafic mondial de la drogue ;

La FIDHOP, en la qualité de ses Représentants, M. Mathias NEHAN, Président en exercice de la FIDHOP-FRANCE et M. Jules Marius LATTA, Porte-parole de la FIDHOP ; ainsi que M. Laurent ADJEHI, Président de GRADDH-AFRIQUE qui est basé aux Etats-Unis ; tous agissant sous la responsabilité du Président-Fondateur de la FIDHOP, Dr BOGA Sako Gervais,

DECIDE de déposer des plaintes dans des juridictions d’Etats européens et américains ayant une compétence universelle, contre les personnalités ciblées suivantes :

- Le Chef de l’État Alassane OUATTARA (et son épouse Mme Dominique OUATTARA) ;

- Feu le Premier Ministre et Ministre de la Défense Hamed BAKAYOKO ;

- Le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile Vagondo DIOMANDE ; et

- Le Ministre des Transports Amadou KONÉ.

Fait à Paris, le vendredi 25 mars 2021

Dr Mathias NEHAN, Président de la FIDHOP-France

M. Laurent ADJEHI, Président de GRADDH-AFRIQUE

Révérend Jules Marius LATTA, Porte-parole de la FIDHOP