Législatives 2011 : Vers un autre report de la clôture du dépôt des candidatures ?

Publié le lundi 31 octobre 2011 | Le Nouveau Réveil - C’est en principe ce lundi 31 octobre le dernier délai fixé aux candidats aux législatives pour déposer leurs dossiers de candidature

Bamba Yacouba, secrétaire général de la CEI.

Publié le lundi 31 octobre 2011 | Le Nouveau Réveil - C’est en principe ce lundi 31 octobre le dernier délai fixé aux candidats aux législatives pour déposer leurs dossiers de candidature

à la Cei. Mais, au vu de ce qui se passe dans les différents états-majors des partis et groupements politiques, l’on se demande si cet autre délai sera respecté. En d’autres termes, après le 26 octobre qui n’a pu être respecté, va-t-on vers un autre report de la clôture du dépôt des candidatures ? A ce jour, ni le Rhdp ni le Fpi ne semblent prêts véritablement. Mieux, au niveau de la Cei même, il y a une certaine retouche à faire comme le président de la République l’a annoncé depuis Paris. Il s’agit de la question du poste de vice-présidence que le Fpi réclame. Cette question a été soulevée par la Cei depuis le mois de mai et le président de la République vient de prendre un décret pour la résoudre. Du temps de Gbagbo, ce poste était occupé par le préfet N’dabian Eby, représentant la présidence de la République. Quand le président Ouattara est arrivé, N’dabian qu’il ne reconnait pas comme son représentant a été remplacé par Gomis. Aussi, depuis un certain temps, le Fpi réclame-t-il ce poste de vice-présidence de la Cei qui devrait lui revenir. Avec le décret du chef de l’Etat, un membre du FPI devrait l’occuper. Il s’agit, selon les indiscrétions, de Bayoro qui était jusque-là membre du Secrétariat permanent. Tapé Kipré étant à la Commission centrale. La question qui se pose est de savoir si le positionnement de Bayoro règle le problème qui était un préalable du Fpi. On attend sa réaction. Si le Fpi consent finalement à participer aux législatives, ses candidats auront-ils le temps jusqu’au 31 octobre de réunir et déposer leurs dossiers ? Ce n’est pas si sûr.
Des Lmp à libérer
aujourd’hui
Au niveau du Rhdp, bien que les partis connaissent, de façon individuelle, plus ou moins leurs candidats, le rassemblement n’a même pas encore accordé les violons quant aux choix du groupe. Si l’on devait prendre appui sur qui a gagné au second tour à la présidentielle dans quelle circonscription, comme certaines sources le disent, on risque de se retrouver dans un vote à base ethnique et régionaliste. Ce qui n’est pas fait pour rassurer les observateurs et même la certification. Sans oublier qu’on peut gagner la présidentielle et perdre la législative du fait du choix. Et vice-versa. Si jusqu’à ce soir, le Fpi ne se décide pas, si le Rhdp n’est pas prêt, que fait-on ? Comme préalable aussi, le Fpi a exigé la libération de ses candidats. Selon des sources bien introduites, ce jour lundi 31 octobre, une importante décision pourrait être prise dans le sens de la libération des barons de l’ex-Lmp inoffensifs. Ce qui devait davantage décrisper la situation et amener le Fpi à se lancer dans la course. Aussi, selon des sources proches de la Commission centrale de la Cei, si tout le monde vient et dépose les dossiers, il n’y aura pas de report de la date de clôture des dossiers, et donc aucun changement dans le chronogramme. Mais si une seule partie vient et que l’autre n’est pas là, alors on songera à un report de la date de clôture des dossiers et partant, de la date du scrutin. Si la date du 31 octobre est repoussée, celle du 11 décembre sera repoussée. Mais pour quel délai ? L’on pourrait penser à un report d’une semaine. Soit le 18 décembre. Et à défaut, du fait des fêtes de fin d’année, en janvier 2012.

Eddy PEHE

Participation aux législatives / Alassane Ouattara : ‘’Peut-être que nous aurons de bonnes surprises d’ici lundi soir’’
Publié le lundi 31 octobre 2011 | L'intelligent d'Abidjan

Le Président de la République Alassane Ouattara est de retour depuis hier dimanche 30 octobre 2011 de Paris où il a pris part à la conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). A l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët Alassane Ouattara a réagi sur le refus du Front populaire ivoirien (Fpi) de participer aux élections législatives en dépit de sa décision d’accroître le nombre de vice-président à la Cei au profit de cette formation politique.

«Je ne peux que le regretter. Nous avons fait tous les efforts. Nous avons essayé de répondre à certaines des préoccupations du Front populaire ivoirien. Je pense que le délai c’est demain soir (ndlr : lundi 31 octobre) Je ne désespère pas. Peut-être que nous aurons de bonnes surprises ». Ces propos ont été tenus par le chef de l’Etat ivoirien. Alassane Ouattara se prononçait ainsi sur le refus du Fpi de prendre part aux législatives malgré son engagement à augmenter le nombre de vice-présidents au profit de ce parti. En ce qui concerne le voyage qu’il effectué à Paris dans le cadre de la conférence générale de l’Unesco, le président de la République l’a trouvé enrichissant. D’autant plus que dans les mois à venir, les investisseurs étrangers se bousculeront aux portes d’Abidjan. Fruit de ses rencontres avec les grands opérateurs économiques. « Je vois qu’il y a un véritable engouement pour l’investissement privé en Côte d’Ivoire. Ça été un séjour très enrichissant en ce sens que les conséquences de toutes ces rencontres nous serons visibles dans les mois à venir car, beaucoup d’investisseurs envisagent d’augmenter leur investissement en Côte d’Ivoire. Ce qui me tient à cœur pour la création d’emplois, notamment celui des jeunes », a expliqué le n°1 Ivoirien qui a été accueilli à sa descente d’avion aux environs de 17h40 par la Première Dame Mme Dominique Ouattara, des membres du gouvernement et des présidents d’Institution. Pour le reste, Alassane Ouattara dit avoir signé un mémorandum pour demander à l’Unesco d’œuvrer pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire qui est une donnée ‘‘fragile’’.

Touré Abdoulaye