Guillaume Soro, Ouassenan Koné, Djédjé Mady, Amadou Gon, Hamed Bakayoko…: Qui sera au perchoir ?
Publié le mardi 13 décembre 2011 | Le Nouveau Réveil - Une page se ferme, une autre s’ouvre. Maintenant que les législatives ont eu lieu, que l’on sait que le président de l’Assemblée nationale, Mamadou
Publié le mardi 13 décembre 2011 | Le Nouveau Réveil - Une page se ferme, une autre s’ouvre. Maintenant que les législatives ont eu lieu, que l’on sait que le président de l’Assemblée nationale, Mamadou
Koulibaly, est assuré de faire ses adieux au perchoir, qui lui succédera ? La question est d’autant plus actuelle, que tous les prétendants soupçonnés d’avoir l’ambition de présider le parlement sont en bonne voie pour être élus députés dans leurs circonscriptions respectives. Notamment, le Premier ministre Guillaume Soro. Unique candidat au poste à Ferkéssédougou, il a les deux pieds déjà à l’hémicycle. Près de chez lui, à Korhogo, c’est presque acquis aussi pour le dinosaure républicain, Amadou Gon Coulibaly. Il en va aussi du doyen Alphonse Djédjé Mady, le chef d’orchestre du Pdci. Lui aussi n’a pas grande inquiétude à se faire quant à son arrivée au parloir. Idem pour le Secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro. Les échos de campagne l’ont donné en nette avance sur son adversaire en termes d’ahésion populaire. Figure montante au Rdr, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, devrait passer haut les mains si l’on en croit les tendances à Séguéla commune. Ça tombe bien. Un autre ministre d’Etat, celui-là du Pdci, Ahoussou Jeannot, est en pole position à Didievi où il brigue le poste de député. Lui aussi a le physique du poste de président de l’Assemblée nationale. A Katiola, le général Ouassenan Koné, président sortant du groupe parlementaire Pdci, est en voie de renouveler son mandat auprès de ses parents Tagouana de la région du Hambol. Formé à l’école de la rigueur militaire, le général Ouassenan Koné garde encore sa jeunesse, sa discipline, donc toutes ses chances pour franchir le petit pas vers la présidence du parlement. Mais leaders de leurs partis respectifs, Djédjé Mady et Amadou Soumahoro demeurent des candidats sérieux. A l’image du « patriarche des Républicains », Amadou Gon. Qui l’emportera ? Les jeux sont ouverts et la liste n’est pas forcément close. Les objectifs, eux, sont fermes. Il s’agit ici, d’occuper le poste de dauphin constitutionnel, être le numéro 2 de la Nation, c’est à-dire, le président de la République au cas où. Si l’on s’en tient à la liste de prétendants déjà soupçonnés de figurer dans les starking-blocks, on devine que la bataille cache aussi une lutte de génération. La vieille garde, contre la jeune garde. Chacun y va avec ses atouts. Et l’une des qualités qui devrait compter, ce sera d’être capable de rassembler au sein de la grande famille houphouétiste, autour du programme de reconstruction et de réconciliation du président Alassane Ouattara, surtout au lendemain de ces joutes législatives qui ont vu apparaître quelques tiraillements.
Benoît HILI