Gbagbo répond à Ouattara : “Pas de politique de l’autruche”

Publié le mercredi 10 août 2011 | Notre Voie - Le porte-parole du président Laurent Gbagbo a réagi, lundi 8 août 2011,

dans la soirée, sur la chaine de télévision Africa 24, à la main tendue du chef de l’Etat, Alassane Ouattara au Fpi et à Lmp. Ci-dessous l’intervention de Koné Katinan Justin.

Koné Katinan Justin, porte-parole de Laurent Gbagbo.

Publié le mercredi 10 août 2011 | Notre Voie - Le porte-parole du président Laurent Gbagbo a réagi, lundi 8 août 2011,

dans la soirée, sur la chaine de télévision Africa 24, à la main tendue du chef de l’Etat, Alassane Ouattara au Fpi et à Lmp. Ci-dessous l’intervention de Koné Katinan Justin.

«Nous voulons bien croire à la volonté de réconciliation du président Ouattara. Mais nous disons que la lecture est assez difficile à faire quand on compare ce qu’il a dit avec ce qui se passe dans la réalité. Donc notre problème est à ce niveau. Nous ne sommes pas en train de dire que nous ne croyons pas en ce qu`il a dit. Nous disons simplement que nous aimerons bien avoir une meilleure lisibilité, une très bonne lecture. La Côte d’Ivoire traverse une déchirure profonde -et ça aussi j’ai cru l’entendre dans le discours du président Ouattara-, donc, pour la réconciliation réelle, il ne faut pas faire la politique de l’autruche. Il n’y a que deux personnes qui ont besoin de se parler en hommes responsables : le président Ouattara et le président Gbagbo».

Source : Africa 24

Côte d`Ivoire: Des pro-Gbagbo exilés doutent de la main tendue par Ouattara

Le 10 août 2011 par AFP - Le porte-parole de partisans de Laurent Gbagbo exilés au Ghana a exprimé ses doutes mardi sur l`offre de retour lancée par le chef de l`Etat Alassane Ouattara, et posé de nouveau comme préalable la libération de leurs compagnons emprisonnés.
Tout en saluant ce geste, Adou Assoa, porte-parole de la "coordination FPI (Front populaire ivoirien, parti de M. Gbagbo) en exil", a jugé que les actes de M. Ouattara ne sont "pas de nature à rassurer sur sa bonne foi", dans un communiqué transmis à l`AFP à Abidjan.
"En même temps qu`il nous invite à rentrer en Côte d`Ivoire, il fait inculper formellement les camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d`arrêt internationaux continuent d`être lancés à l`encontre des pro-Gbagbo", a-t-il dénoncé.
Parmi les "conditions minimales" au retour des pro-Gbagbo exilés, figurent selon lui la "libération de tous les camarades injustement incarcérés, à commencer" par Laurent Gbagbo et son épouse Simone, "l`arrêt des poursuites" contre leur camp et "le retour de la sécurité" en Côte d`Ivoire.
L`ancien ministre insiste enfin sur le dégel des avoirs "illégalement bloqués" de personnalités de son bord et la "libération de tous les domiciles occupés" par des militaires.

Afp