France : polémique autour de la chaîne Numéro 23

Par Mediapart.fr - France. Polémique autour de la chaîne Numéro 23.

La chaîne BDM.

Dans un communiqué de presse, la Chaîne de la diversité BDMTV, s’est indignée devant la publication d’une tribune signée par une cinquantaine d’acteurs favorable à la chaîne Numéro 23.
BDMTV juge l’opération de la vente scandaleuse « La revente de la chaîne N°23 au groupe Next Radio TV pour près de 90 millions d’euros 2 ans après son acquisition est l’une des opérations médiatico-financières les plus scandaleuses de ces dernières années. »
Selon BDMTV, les promoteurs auraient prétendument évoqué l’argument de la Télédiversité pour convaincre le CSA afin d’obtenir l’agrément de fréquence TNT.
L’éditorialiste Hamid Chriet, dit pour sa part, se dissocier d'une cinquantaine d’acteurs de la diversité co-auteurs d’une tribune. « J'ai demandé qu'on retire mon nom de la tribune et je me dissocie de cette instrumentalisation de par mes valeurs et mon intégrité. »
Née lors des manifestations des banlieues de 2005 et 2007, la chaîne BDMTV se réclame comme citoyenne et dit se battre pour la diversité qu’elle s’efforce à promouvoir.
Ibrahim Keita, président de BDMTV envisage de saisir le CSA pour obtenir des informations. « Nous avons saisi le CSA pour lui demander des informations dans le cadre d'une procédure d'accès aux documents administratifs (CADA). »

Par NGUEBLA MAKAILA

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Le Communiqué se l’AFP concernant cette affaire :

Côté politique, plusieurs personnalités crient au "scandale", du député Eric Woerth (UMP) au sénateur David Assouline (PS). Sur le plan des contenus, Ibrahim Sorel Keita, président de la petite chaîne Banlieue Diversité Média, par ailleurs président du conseil national de SOS Racisme, critique comme d'autres Numéro 23 pour sa "prétendue télédiversité" "qui ne s'est limitée qu'à la présence de quelques animateurs alibis" et s'est dit décidé à saisir la justice. En réponse à ces attaques, une cinquantaine d’"acteurs de la diversité", issus du monde politique, associatif, et médiatique, dont la réalisatrice et ex-ministre Yamina Benguigui, ont tenu à défendre le bilan éditorial de Numéro 23, dans une récente tribune dans Libération.

AFP