Exclusif ! CRISE IVOIRIENNE - Une liste de 143 personnalités ivoiriennes envoyée à la CPI : Leurs noms sur le bureau de Bensouda

Par L'Inter - Une liste de 143 personnalités ivoiriennes envoyée à la CPI.

Pro-Ouattara et pro-Gbagbo concernés

Les choses semblent bouger en Côte d'Ivoire et à la Cour pénale internationale (CPI). En effet, un courrier dont nous avons reçu copie, a été acheminé depuis hier lundi 2 septembre au bureau de la CPI à La Haye.

Mais avant, le bureau de l'institution judiciaire installé récemment en Côte d'Ivoire, a reçu le même document. Un dossier fumant qui va secouer, à n'en point douter, la République dans les jours à venir. Ce document a été transmis à la CPI par le Comité national de sensibilisation et de moralisation (CNSM), une structure d'ex-combattants et de civils frustrés.

L'information, elle, nous a été donnée par le chargé des affaires politiques et diplomatiques de cette organisation, Ouattara Daouda. Le courrier, qui est une sorte de plaidoyer de ces personnes affectées par la crise ivoirienne et décidées à mettre fin, selon elles, à l'impunité, indique qu'il faut que « les droits de l'Homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression ». Le CNSM estime aussi que les personnes qui ont été spoliées de leurs biens doivent être en mesure de les récupérer, voire d'obtenir « une indemnisation adéquate ». « Nous constatons de graves déviations en ce qui concerne les violations des droits de l'Homme et observons avec regret l'impunité grandissante, risque de propagation d'insécurité et du terrorisme en Afrique de l'ouest », peut-on lire dans le document.

Mais tout ceci, selon les auteurs de ce document, vise à faire la lumière sur la crise ivoirienne depuis septembre 2002, date de l'entrée en scène sur l'échiquier politique et militaire, de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). « Nous vous exhortons à bien vouloir statuer avec attention sur tous les cas présentés auprès de votre instance, notamment, tous les crimes commis par toutes les parties ivoiriennes du 19 septembre 2002 au 28 novembre 2010 sur les crimes économiques, les crimes de guerre, les incitations à la haine et à la révolte, non-assistance à personne en danger et co-auteurs de crime, enrichissement illicite et paradis fiscaux », note-t-on dans le courrier adressé à ''Cour pénale internationale, BP 19519 2500 CM, La Haye %u2013 Pays-Bas''.

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L'Inter