Elections législatives / Ouattara va recomposer la CEI : Le décret a été pris

Publié le vendredi 28 octobre 2011 | L'Inter - Le président Alassane Ouattara va recomposer la Commission électorale indépendante (CEI). Il l'a annoncée, hier jeudi 27 octobre en France,

Alassane Ouattara le 26 octobre 2011 à l'Unesco.

Publié le vendredi 28 octobre 2011 | L'Inter - Le président Alassane Ouattara va recomposer la Commission électorale indépendante (CEI). Il l'a annoncée, hier jeudi 27 octobre en France,

à sa sortie d'une audience avec le secrétaire général de Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour permettre au FPI de participer aux élections législatives », a-t-il promis. Le chef de l'État dit avoir déjà signé un décret pour recomposer la CEI, notamment par l'augmentation des postes de vice-présidence de cette institution. L'objectif de Ouattara, c'est d'équilibrer l'institution chargée d'organiser les législatives et accéder en même temps à l'une des requêtes du FPI. Ce parti, faut le rappeler, a suspendu sa participation aux travaux de la CEI, menaçant de boycotter les législatives du 11 décembre prochain. Et cela, justifie-t-il, à cause d'un déséquilibre de la Commission électorale indépendante. Pour permettre à l'ex-parti au pouvoir de revenir sur sa décision et de mieux se préparer, le chef de l'État dit avoir fait proroger le délai du dépôt des candidatures de cinq jours. « De façon collective ou individuelle, le FPI doit participer à ces élections. Elle ne doit pas commettre l'erreur du RDR en 2000 », a-t-il conseillé. Le président de la République est en France pour participer à la 36ème session de l'UNESCO et poursuivre les discussions avec les partenaires économiques et sociaux pour le développement de la Côte d'Ivoire. Il en a profité pour rencontrer le secrétaire général de l'OIF à qui il a promis d'organiser des élections législatives ouvertes et inclusives. « Les discussions se poursuivent », a-t-il relevé. En décidant de lâcher du lest, le président Ouattara marque un pas dans les discussions avec son opposition. Celle-ci lui avait remis un document qui contient leurs doléances, lors d'une rencontre au palais présidentiel, il y a un mois.

Y.DOUMBIA