Dr Boga Sacko prie Alassane Ouattara de renoncer à l'élection présidentielle de 2015: "Je vous prie, très solennellement, de renoncer à vous présenter à la présidentielle de 2015, car vous ne remplissez pas les conditions d'éligibilité"
Par IvoireBusiness - Présidentielle de 2015. Dr Boga Sacko prie Ouattara de renoncer à l'élection présidentielle de 2015 "Je vous prie, très solennellement, de renoncer à vous présenter à la présidentielle de 2015, parce que vous n'en remplissez pas les conditions d'éligibilité".
Présidentielle de 2015 - Dr Boga Sacko met en garde Ouattara "Mon message à monsieur le Chef de l'Etat, Alassane Dramane Ouattara, pour 2015"
Monsieur le Chef de l'Etat Alassane Ouattara,
J'ai l'honneur, en cette fin de l'année 2014, devant les graves périls auxquels vous et votre régime exposez notre pays, la Côte d'Ivoire, depuis votre accession forcée, militarisée, au sommet de l'Etat ; et après
de nombreuses déclarations d'alertes que je vous ai adressées par médias interposés, pour le compte de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l'Homme et de la vie politique (FIDHOP), mais aussi en mon nom propre, en ma qualité de fils et d'intellectuel ivoirien, aujourd’hui réfugié politique en Europe, suite aux graves événements de 2010, de m'adresser directement à vous par cet ultime appel.
Mon vœu le plus cher est que vous accordiez une attention toute particulière à ce message que je vous adresse, afin d'épargner à notre nation le pire et que vous-même vous ne connaissiez le même sort que le Président déchu Blaise Compaoré du Burkina Faso. Et dans le cas où vous demeureriez sourd à cet appel, je me réjouirais tout de même d'avoir essayé de sauver mon pays, encore une fois, et de vous sauver vous aussi.
Monsieur le Chef de l'Etat Alassane D. Ouattara,
Je vous prie, très solennellement, de renoncer à vous présenter à la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire, parce que vous n'en remplissez pas les conditions d'éligibilité.
Ce n'est pas moi qui le pense ou qui le dit, mais c'est ce que prescrit la loi fondamentale dont s'est doté le peuple ivoirien, en toute souveraineté, avec plus de 86% des suffrages exprimés, lors du référendum des 23 et 24 juillet 2000. C'est cette Constitution qui fut promulguée le 1er août 2000 et qui fonde notre actuelle Deuxième République.
En effet, il me faut vous rappeler les trois alinéas principaux de l'article 35 de la Constitution, qui invalide votre candidature, si l'on s'en tient à l'arrêt rendu par la Cour Suprême de la République de Côte d'Ivoire, à l'occasion des élections présidentielle et législatives de 2000 :
« Le candidat doit être ivoirien d'origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d'origine.
Il doit n'avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne.
Il ne doit s'être jamais prévalu d'une autre nationalité. »
Ceci ne signifie pas que vous n'êtes pas Ivoirien. Non ! Cependant, pour tout national qui aspire diriger le peuple ivoirien en prétendant devenir Président de la République, telles sont des conditions que ce peuple exige de lui, de droit ; comme le fait librement chaque peuple dans chaque pays du monde.
Il est vrai qu'au regard de votre profil professionnel et de votre expérience internationale, vous auriez pu être une chance précieuse pour la Côte d'Ivoire et pour tous les Ivoiriens ; comme l'avait bien justement pensé le Père de notre Nation, Feu le Président Félix Houphouët-Boigny. Hélas !
On peut également admettre qu’elle était légitime, votre ambition d’aller au-delà de la charge de Premier ministre qu'il avait plu au « Vieux » de vous confier à l’époque, en prétendant lui succéder comme Président de la République. Mais alors vous aurait-il fallu convaincre au préalable les Ivoiriennes et les Ivoiriens, dans leur grande majorité, de ce que, malgré vos origines, fussent-elles étrangères ou celles de vos parents, vous aimiez vraiment la Côte d'Ivoire, comme peut l'aimer n'importe lequel des Ivoiriens. C'est la voie qu’ont empruntée d’illustres personnalités de ce monde, qui sont très bien accueillies dans leur deuxième pays ou leur pays d’adoption. On peut citer le cas du fils de Kenyan, M. Barack Obama, qui a été élu en 2008 et réélu en 2012 Président de la République des Etats Unis, par le peuple américain, pourtant réputé pour son raciste à l'égard des Noirs. C’est aussi le cas de ce fils d'Hongrois, M. Nicolas Sarkozy, qui fut fait Président de la République française, en 2007. Et c’est encore la voie utilisée par le Catalan, M. Manuel Valls, devenu Premier ministre en France et qui parait plus aimé par les Françaises et les Français que le Corrézien et Président François Hollande...
Sans oublier, ni négliger surtout, que toutes ces personnalités ont nourri leurs ambitions et qu’ils les ont réalisées, en se conformant scrupuleusement aux Constitutions de ces pays qu’ils ont prétendu diriger.
Or, le problème de fond, vous concernant, Monsieur le Chef de l’Etat Alassane D. Ouattara, est avant tout, me semble-t-il, d’ordre affectif, d’amour propre, avant d’être d’ordre juridique. Si bien qu’un magistrat a beau vous délivrer un certificat de nationalité, bien régulier et même renouvelé tous les ans, que la question de votre nationalité ivoirienne demeure et demeurera toujours problématique dans l’esprit des Ivoiriennes et des Ivoiriens. Pourquoi ?
D’abord, parce que vous avez bâti votre personnalité en Côte d’Ivoire sur un mensonge ; un mensonge que je qualifierais de politique, qui est désormais in-détachable de votre nom Alassane Dramane Ouattara. Parce que jamais vous n’avez tenté de clarifier, ni d’assumer votre lien avec l’ex-Haute-Volta, l’actuel Burkina Faso, dont le nom apparait pourtant sur vos documents scolaires, ou universitaires, ou administratifs, à certains moments de votre parcourt. Vous avez tendance à fuir cette vérité comme si, pour vous, reconnaître ou avouer votre appartenance au peuple burkinabé, pourtant digne et fier, serait un sacrilège.
Ensuite, le peuple ivoirien ne vous portera pas de sitôt dans son cœur, parce que vous avez toujours eu du mépris pour les lois ivoiriennes, à commencer par la Constitution. Déjà, en 1993, dès la mort du Président Houphouët-Boigny, vous avez tenté de piétiner la Constitution, pour vous imposer comme Président de la République par intérim, en lieu et place du président de l'Assemblée nationale à qui revenait de droit cette responsabilité, conformément à l'article 11 de la Constitution du 3 novembre 1960. Et avec l’adoption de la nouvelle Constitution de 2000, à laquelle vous aviez vous-même demandé à tous vos militants et sympathisants de voter oui, vous êtes devenu totalement hors-jeu, si bien que vous usez des moyens non recommandables pour atteindre vos objectifs, en contournant ou en violant la loi.
Enfin, sur la base de vos dires et de vos actes, depuis que vous avez décidé de vous lancer en politique, les Ivoiriens vous reprochent, je dirais, très légitimement, d’avoir un fort penchant à utiliser des méthodes viciées et surtout de la violence, afin d’atteindre vos objectifs politiques. Ainsi, avec les moyens dont vous avez pu disposer, en grande partie grâce au Président Houphouët-Boigny, ou profitant de vos relations à travers le monde, ou même en soutenant les rebelles ivoiriens, vous êtes parvenu à vous imposer à la tête de notre nation et à l’assujettir. Chez vous, la fin a donc justifié les moyens !
Le pire, c’est que par vous et à cause de vous, l'union sacrée, qui avait toujours existé entre les différentes communautés ivoiriennes, ce précieux héritage de la politique savamment menée durant de longues années par les fondateurs de ce pays, sous la houlette du Président Félix Houphouët-Boigny, a été brisée. Depuis 1989, où vous avez été révélé à tous les Ivoiriens, plus gravement aujourd'hui qu'hier, la division, la suspicion, la méfiance, la violence et la haine ont été installées au sein de la société ivoirienne. D’un côté, les populations du Nord, auxquelles se sont jointes celles du Centre, se dressent désormais contre celles du Sud. De l’autre côté, les chrétiens et les musulmans s'observent avec méfiance. Et le milieu politique n’a évidemment pas été épargné par la division, puisque, hier, c’est en cassant le parti d’Houphouët-Boigny, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, membre du Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), que vous avez créé votre Rassemblement Des Républicains (RDR) ; et aujourd’hui, c’est en tentant de corrompre certains responsables du Front Populaire Ivoirien, que vous espériez enterrer définitivement le Président Laurent Gbagbo et son puissant parti politique, le FPI, pourtant votre ex-allié du Front républicain.
A la vérité, c’est en partie à cause de vous et pour vous que, pour la première fois dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, ce pays mondialement reconnu pour sa culture de la paix, un (vrai) coup d'Etat a été fomenté en décembre 1999, par des jeunes soldats, qui ont renversé le Président Henri Konan Bédié. En 2002, c’est certainement pour vous et toujours à cause de vous, et cette fois-ci, peut-être aussi grâce à vous, qu’une autre tentative de coup d'Etat a été opérée contre la République incarnée par le Président Laurent Gbagbo. Cette tentative avortée a malheureusement donné naissance à une rébellion armée, qui vous a finalement porté au pouvoir, en profitant de l'élection présidentielle de fin 2010. Et ce sont avec les principaux chefs de cette rébellion que vous dirigez aujourd'hui le pays.
Monsieur le Chef de l'Etat Alassane D. Ouattara,
Il serait mieux, pour vous-même, pour votre dignité, et en reconnaissance de tout le bien que la Côte d’Ivoire vous a apporté, à vous-même, à votre épouse, à vos enfants, et aussi à vos parents, réels ou supposés, que vous renonciez à vous présenter à la prochaine élection présidentielle ivoirienne.
Faute de quoi, dans un sursaut d’orgueil, le peuple ivoirien assumera son destin, le moment venu, pour vous exclure définitivement de la vie sociopolitique, tel qu’il le fit en 2000, face au Général Robert Guéi et ses criminels de soldats ; et comme vient de le démontrer récemment le peuple burkinabé, devant l’ex-Président autocrate et dictateur Blaise Compaoré, malgré ses soutiens occidentaux.
Vous nourrissiez, peut-être, la noble ambition de rendre la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'orée 2020 ; et vous avoisineriez déjà dix pour cent de croissance à la fin de votre quinquennat sanglant ; soit. De plus, vous tentez, tant bien que mal, de vous faire remarquer, par l’extérieur notamment, en réalisant quelques projets initiés par vos prédécesseurs, à coût de plusieurs centaines de milliards empruntés chez vos amis ; soit. Cependant, tout ce mirage ne suffira jamais pour que vous consoliez les populations meurtries, encore moins pour vous faire pardonner votre part de responsabilité dans les crises ivoiriennes successives, ni pour vous faire adouber en 2015 comme Président de la République.
Car, les souffrances que subissent ces populations, depuis que vous avez été imposé à la tête du pays par la Communauté internationale, sont inestimables et insupportables, et ce, à tous les niveaux.
Au niveau social, sous votre gouvernance, l'Ivoirien moyen ne parvient plus à se nourrir convenablement, ni à se soigner quand il est malade, ni à se vêtir, ni à scolariser ses enfants, ni à s'occuper de sa famille, tellement la vie est devenue chère. Les frais de scolarité dans les écoles et dans les universités sont désormais insupportables par les parents modestes. Et l'instauration du péage sur les routes, alors que les revenus des travailleurs du public et du privé, ainsi que la situation des paysans laisse encore à désirer, accroit les souffrances des populations.
Dans la même lancée, malgré la pauvreté grandissante, vous n'hésitez pas, avec votre gouvernement, à ordonner les déguerpissements des populations dans les bas-quartiers et bidonvilles, ainsi que les petits commerces, sans qu’il ne soit proposé le moindre recasement, ni dédommagement aux victimes. Comme si dans votre Côte d'Ivoire dite émergente, les personnes pauvres étaient des parias dont il fallait se débarrasser. Cette politique méprisante est caractéristique de violations des Droits de l'Homme. En sus, plutôt que d'initier une politique de justice sociale et d'égalité entre tous les citoyens du pays, vous avez préféré instaurer une politique discriminatoire de rattrapage ethnique, en faveur essentiellement des ressortissants du Nord, accentuant ainsi le tribalisme, le népotisme et la pauvreté chez toutes les autres populations.
En somme, sous votre gouvernance, la majorité des Ivoiriennes et des Ivoiriens souffrent, comme jamais ils n’ont souffert, depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance. Et les nombreuses violations des Droits de l’Homme dont sont victimes les millions de populations qui ne sont pas du Nord ou qui ne sont pas de votre parti politique l’attestent.
En effet, c’est pour vous porter au pouvoir qu’en mars 2011, la rébellion ivoirienne née en septembre 2002, a été renforcée par les dozos et des soldats venus d’autres pays africains, et qu’ils ont, dans leur marche vers Abidjan, en provenance de leur zone du Centre et du Nord, massacré des centaines d’Ivoiriens. Ainsi, à la fin mars 2011, la Croix-Rouge internationale a révélé les massacres de Duekoué, où près d’un millier de corps déchiquetés et défigurés ont été découverts. Et comme si cette extermination massive du peuple wê, qui s’apparente à un génocide, ne suffisait pas, vos partisans ont continué leur basse besogne en allant trouver, le 20 juillet 2012, les rescapés des victimes wê dans leur camp de réfugiés du HCR, à Nahibly, pour les achever. Ce jour-là, on a dénombré au moins deux cents morts. Sans oublier que les terres et les plantations de ces populations de l’Ouest de la Côte d’Ivoire leur sont confisquées par des ressortissants burkinabés.
De la mi-mars à la mi-avril 2011, c’est encore pour vous que l’armée française a massacré des Ivoiriens devant la résidence du Président de la République qu’ils ont bombardée, alors que s’y trouvait le Président Laurent Gbagbo avec environ une centaine de ses proches et des membres de sa famille.
Et à la fin de novembre 2011, c’est toujours pour vous, afin de vous permettre de mener sereinement votre mandat, que M. Laurent Gbagbo a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI), où il a été rejoint par M. Charles Blé Goudé, début mars 2014. Et depuis les tragiques événements de fin 2010, jusqu’à ce jour, plusieurs centaines de nos compatriotes croupissent dans les prisons officielles ou secrètes, sans procès ; alors qu’ils subissent de la part de vos FRCI les pires tortures. Ce qui justifie les grèves de la faim que les prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) initient à répétition.
S’agissant spécifiquement de la sécurité des Ivoiriennes et des Ivoiriens dans leur pays, vous l’avez gravement mise en danger, puisque vous avez réduit à des moins que rien, les valeureux agents de la police, de la gendarmerie et de l’armée républicaines, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en désarmant la plupart d’entre elles, au motif de leur loyauté à la République et au Président Laurent Gbagbo. Pendant ce temps, les chefs de l’ex-rébellion, les ex-Forces-Nouvelles et les dozos, que vous avez baptisées Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), assument de hautes fonctions au sommet de l’Etat, alors qu’ils se rendent quotidiennement coupables avec leurs hommes de violations graves des Droits de l’Homme ; et en toute impunité.
Aussi, à cause de vos FRCI brutaux et violents, principalement à l’égard des “pro-Gbagbo”, et du fait de l’instrumentalisation que vous et votre régime faites de la justice ivoirienne, que l’on qualifie aujourd’hui de justice des vainqueurs, toutes choses qui justifie l’insécurité qui règne dans le pays, des centaines de milliers d’Ivoiriennes et d’Ivoiriens se retrouvent-ils contraints à l’exil jusqu’à maintenant.
Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, le peuple ivoirien ne saurait être fier de se voir diriger de nouveau par vous, pour un autre quinquennat. Et jamais il ne vous accorderait son vote, à une large majorité, dans le pire des cas où le Conseil Constitutionnel, que vous avez exclusivement taillé à votre convenance, se permettait de violer la Constitution afin de valider votre candidature.
En définitive, Monsieur le Chef de l’Etat Alassane D. Ouattara, je vous exhorte, très solennellement, à renoncer à vous présenter à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, puisqu’en l’état actuel des choses, vous n’êtes pas éligible.
Vous savez bien que l’article 35 de la Constitution du 1er aout 2000 présente un double obstacle à votre candidature, tant au niveau de vos origines ou celles de vos géniteur et génitrice, qu’au niveau de votre prévalence, c’est-à-dire votre lien, avec l’ancienne Haute-Volta, l’actuel Burkina Faso.
Vous devriez vous souvenir, le restant de votre vie, de l’inimaginable faveur que vous a faite le Président Laurent Gbagbo, en vous faisant candidat par l’article 48, de façon exceptionnelle et pour l’unique élection présidentielle de 2005 qui eut finalement lieu en 2010, et à la demande expresse du Président Tabo M’béki, agissant à l’époque en sa qualité de Médiateur dans la crise ivoirienne. Pour cet acte qu’il a posé pour vous, contre la volonté de tout le peuple ivoirien, M. Gbagbo méritait plutôt de la reconnaissance de votre part. Mais hélas !
Je vous exhorte donc à renoncer à cette présidentielle à venir, M. Alassane D. Ouattara, plutôt que de vous hasarder à vouloir faire modifier l’article 35 de la Constitution pour vous rendre éligible. Non seulement votre Assemblée nationale, que vous auriez déjà actionné à cet effet, n’eût été la vigilance du Conseil Constitutionnel, n’a pas la compétence pour modifier cet article 35, mais en plus, l’organisation d’un référendum pour parvenir à cette fin serait aujourd’hui inacceptable !
Je vous prie donc de renoncer à la présidentielle de 2015, parce que les Ivoiriennes et les Ivoiriens vous ont suffisamment subi ; et ils ne seraient plus prêts à continuer de vous subir pendant un nouveau quinquennat, même si l’on venait à vous réinstaller au pouvoir par la force.
Oui, M. Alassane Dramane Ouattara, je vous invite à renoncer à ce projet sinon, ce peuple ivoirien que vous n’avez de cesse d’humilier et de torturer vous fera barrage, par tous les moyens !
Tel est l’ultime message que je tenais à vous adresser ; pour 2015.
A vous de décider de la suite à lui donner.
Pour ma part, je vous l’aurai dit !
Fait à Paris, le 13 décembre 2014
Dr BOGA Sako Gervais