Débats et opinions: Éventuelles retombées néfastes de la visite de Soro au Cameroun
Par Correspondance particulière - Éventuelles retombées néfastes de la visite de Soro au Cameroun.
Ce dernier n’a rien de positif à enseigner aux Camerounais ni rien à copier d’eux ; et je vais m’expliquer...
Le lecteur ne devra pas être surpris ici de m’entendre parler uniquement des effets néfastes de la visite de Guillaume Soro le 11 juin 2014 à l’Assemblée Nationale du Cameroun car, ce dernier n’a rien de positif à enseigner aux Camerounais ni rien à copier d’eux ; et je vais m’expliquer.
Le parcours académique et politique de M. Soro dénote, à qui le connaît un peu, un esprit paresseux, haineux, cruel, opportuniste, antipatriote national et africain ; sa vision et ses ambitions restent aux antipodes de celles des patriotes de cette région africaine d’Um Nyobé qui savent d’où vient l’Afrique, où elle se trouve et va.
Le jusqu’auboutisme, la duplicité et la cécité qui caractérisent le régime ivoirien actuel issu de l’imposture montrent que ce monsieur n’a pas pour priorité le bonheur du peuple ivoirien et l’allègement des souffrances de celui-ci meurtri, et par voie de conséquence, ne veut rien tirer du Cameroun qui profite aux Ivoiriens.
Les retombées de la visite de ce sanguinaire, fieffé antipatriote ivoirien comme africain et pilleur des richesses de la Côte d’Ivoire, peuvent se révéler à court et long terme beaucoup catastrophiques pour un Cameroun qui toujours aspire précautionneusement et sagement tant à une transition pacifique.
Si les patriotes camerounais ne dénoncent pas vertement cette visite, il pourrait paraitre aux yeux des autres patriotes africains de Côte d'ivoire que le pays d’Um Nyobé acceptent les imposteurs d’Abidjan alors qu’il n’en est rien.
En recevant officiellement ce monsieur au Cameroun, ceux qui l’on invité ou ont accepté sa visite n’inculquent-ils pas implicitement et inconsciemment ou non dans la tête des Camerounais qu’ils peuvent, comme Soro, emprunter impunément le même chemin des dérives inoubliables ?
Mes chers frères et sœurs camerounais et africains, cette visite de Guillaume Soro à l’Assemblée Nationale camerounaise est une bombe latente que l’on laisse sur le champ politique camerounais et africain.
Cette visite veut dire que désormais il est loisible à des Camerounais de se lier à des puissances extérieures, d’accepter d’incarner leurs intérêts et de leur livrer toutes les richesses du pays, d’entrer en rébellion, de diviser le pays d’Um en deux, trois ou quatre parties, de le piller, de violer ses filles, d’assassiner impunément enfants, adultes, parents et vieillards.
Cette visite veut dire que demain, des Camerounais ou africains pourraient aller par mille tours pour faire détruire par des Puissances les symboles de leur « souveraineté » en massacrant les populations résistantes et extirpant du palais son principal occupant pour prendre le pouvoir tout en expédiant le déchu à la Haye. Non, non ! À nous, Africains, nos dictateurs et criminels car, nous ne jugeons pas les leurs qui sont toujours en liberté.
Et après tous les crimes financiers, économiques et de génocide, les criminels vont et viennent et désinforment, tordent le coup à la vérité, et la vie continue son cours comme si ce sont des mouches que l’on massacrait, comme si ce sont des guenilles au lieu des biens précieux que l’on laissait à ses Maîtres. Non, non, non.
Voilà ce que signifie cette visite. En acceptant cette visite officielle de Guillaume Soro au pays d’Um Nyobé, voilà ce que les autorités camerounaises cautionnent ; voilà l’aliment spirituel hautement dévastateur et mortel que les autorités camerounaises laissent dans le plat de la portion naïve et antipatriote des populations camerounaises.
Ceux des députés qui représentent les intérêts des Camerounais et le Cameroun du futur devraient quitter l’Assemblée Nationale à l’aspect ou à l’entrée de ce criminel qui se trouve en liberté pendant que le président Gbagbo et Blé sont claustrés.
Les Camerounais qui ont initié cette visite ou l’ont acceptée (que ce soit à des fins personnelles, économiques ou diplomatiques) doivent être repérés tôt ou tard et être sévèrement punis ; ils porteront eux seuls la responsabilité historique de la visite de ce génocidaire africain de Côte d’Ivoire, et non le vigilant et vaillant peuple d’Um Nyobé.
Une contribution de Léon Tuam
Activiste des Droits Humains et écrivain
09 juin 2014
In Cameroun Voice
http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-15415.html