Coup de tonnerre/Niger : Abdourahamane Tchiani réclame des dettes héritées à la France
Par Afrique sur7- Niger. Abdourahamane Tchiani réclame des dettes héritées à la France.
Le Général Abdourahamane Tiani.
Au Niger, le général Abdourahamane Tiani, lors d’un entretien accordé à la presse, fait une déclaration dans lequel il aborde la question cruciale de la création d’une monnaie commune pour les pays de l’AES. Ainsi, il a montré la nécessité urgente pour la France de régler les dettes accumulées pendant 65 ans de ce qu’il qualifie de pillage systématique.
En effet, le Président nigérien Abdourahamane Tiani évoque la possibilité de créer une monnaie commune pour les pays de l’Alliance des États du Sahel. Ainsi, il suggère que cette décision soit prise au sein de l’AES en temps opportun en faisant appel au remboursement des dettes.
Le président appelle la France à s’attaquer immédiatement aux dettes résultant de décennies de ce qu’il décrit comme du pillage. Il affirme que la responsabilité incombe à la France qui, selon lui, exploite les ressources africaines depuis plus de 107 ans, entraînant l’appauvrissement des populations locales.
À l’occasion, l’autorité nigérienne a démontré l’importance pour chaque État de réaffirmer sa souveraineté et d’envisager sérieusement la transition vers une monnaie commune comme symbole de souveraineté retrouvée. En réalité, le Président a montré l’urgence de rectifier les injustices historiques découlant du colonialisme.
Cette problématique souligne la nécessité pour les nations africaines d’évaluer les dommages causés par des années d’exploitation et d’exiger des réparations pour le bien-être de leurs populations.
À l’issue des échanges, le général Abdourahamane Tiani tient la France pour responsable de 65 années de pillage systématique et insiste sur le fait que le pays doit répondre de ses actes. Il suggère l’établissement d’un échéancier pour régler les dettes accumulées au fil des années.
Par ailleurs, Tiani exprime sa confiance dans la capacité des pays membres de l’Alliance des États du Sahel à prendre des décisions éclairées avec l’assistance d’experts, notamment d’économistes, pour le plus grand bien de leurs populations
PAR RAOUL HETINNON