Côte d'Ivoire - Sauve qui peut à la justice: il faut s'appeler Simone Ehivet Gbagbo pour clouer cette "justice" à l'impotence

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Sauve qui peut à la justice. Il faut s'appeler Simone Ehivet Gbagbo pour clouer cette "justice" à l'impotence.

Simone Gbagbo à l'audience au procès des 83 pro-Gbagbo en assises, au palais de justice d'Abidjan.

Salut, oh femme ! Reçois notre respect. Le palais de justice d'Abidjan n'a pu résister au pilonnage et aux assauts de tes

Vérités, si bien que la confusion y règne depuis ton intervention magistrale devant le prétoire.
Tes missiles "sol-sol" et "sol-air" ont fini par étaler la putréfaction de ce machin aux quatre coins du Monde, provoquant l'indignation quasi unanime de l'opinion publique dans tous les pays civilisés.

Femme, au cas où tu en douterais, sache que tu n'es pas en prison pour rien. Tu es en mission commandée par l'invisible organisateur et orchestrateur de toute chose. Tes geôliers pensent être maîtres de ton destin, sans savoir qu'ils sont eux-même manipulés par le créateur, pour être à leur tour objet de dérision.

Cette justice dont nous avons depuis longtemps honte,d'abord en notre qualité de citoyen,ensuite et surtout, en notre qualité de juriste.

De mémoire de citoyen et de juriste, c'est la première fois que partenaires et adversaires s'accordent pour conclure au caractère inique et totalement injustifié d'un verdict.

Dire que le code pénal permet cette acrobatie juridique , ne dilue en rien la honte de nos magistrats.

Par toi, le Monde entier découvre enfin, que depuis l'indépendance à ce jour, la justice n'a existé que de nom en Côte d'Ivoire.

Femme, je te respecte, parce que depuis ton arrestation en 2011 à ce jour du 17 mars 2015, il a suffit que d'une seule rafale de parole publique libérée par toi, pour que la toiture de mensonge empilés sur l’échafaudage du palais de justice d'Abidjan, saute. Les magistrats ivoiriens sont désormais nus. Qui couvrira leur nudité?

Hommage à tous les détenus qui croupissent injustement dans diverses prisons disséminées dans notre pays depuis des décennies, parce que des juges l'ont voulu abusivement ainsi.

Mais nous avons bon espoir qu'un jour, les captifs sortiront des prisons pour humer l'air frai de la Liberté, quand le vent de la Réconciliation Nationale soufflera sur ce pays. En ce jour là, l'hymne nationale tonnera dans le sens de la Vraie Fraternité.

Une contribution de DAPA Donacien
Chroniqueur Indépendant
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