Côte d’Ivoire - Grabo: Auto-attaque armée contre le régime pour détourner l’attention sur la maladie de Ouattara et encore verser du sang

Par IVOIREBUSINESS – Grabo attaqué par des hommes en armes. Attaque réelle ou auto-attaque ?

PHOTO: Soldats FRCI à GRABO dimanche 23 février 2014.

La ville de GRABO dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire frontalier avec le Liberia, a été attaquée dimanche par des combattants armés non identifiés. Information confirmée de source officielle. Selon des témoins joints par IvoireBusiness, les premiers tirs ont été entendus vers 2H50mn du matin dans le quartier de Faitai.

Cette attaque a fait au moins 4 morts et plusieurs blessés parmi la population et les forces de sécurité (FRCI), dont les positions ont été pulvérisées.
Selon des témoins "des assaillants non identifiés ont attaqué la ville dans la nuit de samedi à dimanche. Nous avons fui les combats pour trouver refuge dans la forêt", rapporte l’AFP.

Selon une source sécuritaire proche du régime, « ces combattants armés non identifiés, ont pilonné à l’arme lourde les positions des Forces de sécurité de Côte d’Ivoire (FRCI) » tuant au moins 4 personnes et faisant plusieurs blessés.
Mais selon une source extrêmement crédible, il s’agit d’une auto-attaque du pouvoir contre ses propres positions, pour encore verser du sang des ivoiriens, et détourner l’attention de la maladie d’Alassane Ouattara.
Toujours selon cette même source, le timing choisi pour l’attaque est révélateur d’un auto-coup, à un moment où la maladie du chef de l’Etat fait rage sur fond de polémique autour de sa succession et sur la vacance du pouvoir consécutive à son absence prolongée du pays.
Une autre source révèle que le pouvoir se nourrirait de sang qu’il doit continuellement faire verser.
Elle donne pour preuves, une série d’accidents meurtriers en tout genre qui ont fait des centaines de morts depuis que Ouattara est au pouvoir.
Un bus de la SOTRA, la societé de transport abidjanais, était, on se le rappelle, tombé du pont Houphouët Boigny dans la lagune, faisant une soixantaine de morts. Du jamais vu dans le pays.

Toujours est-il que le calme serait revenu en fin de journée Dimanche à Grabo, selon une source jointe sur place.
Nous y reviendrons.
Serge Touré avec une source jointe sur place