Côte d’Ivoire - Attaques de Niangon et Tabou: "Le Commando Beinguiste" arrêté selon Le Nouveau Réveil. Dr Assoa Adou dédouané, mais arrêté

Par IVOIREBUSINESS - Attaques de Niangon et Tabou. Le régime arrête "Le Commando Beinguiste". Ce dernier dédouane Assoa Adou.

Une du Nouveau Réveil du 09/01/15.

Selon le Nouveau Réveil (09/01), le cerveau des attaques de Yopougon-Niangon et de la ville de Tabou, ouest du pays est arrêté. Il s'appelle selon notre confrère Zohourou Théophile dit « Commando Binguiste ». Il aurait été arrêté avec cinq(5) de ses complices (Ahui Kouassi Charles Aristide, Kpatchi Djépé romain, Tah Bi Tah Blaise, Done Armel et Blé Aka Jacques), et mis aux arrêts par les autorités ivoiriennes dans la nuit du dimanche au lundi dernier.
Ils auraient été appréhendés à Tabou alors qu’ils s’apprêtaient à participer à une autre attaque. Transféré à Abidjan avec ses compagnons, « Commando Binguiste » se serait mis à table. Le Nouveau Réveil rapporte que dans une vidéo projetée mercredi par le ministère d’etat, ministère de l’Intérieur et de la sécurité, mais pour l'instant indisponible, Zohourou Théophile serait passé aux aveux: «Il y a eu plusieurs attaques que j’ai financées personnellement. L’attaque de Yopougon-Niangon, c’est moi qui l’ai financée. L’attaque de Tabou, c’est moi qui l’ai financée. C’était de la vengeance personnelle. Et je l’ai fait tout seul», a-t-il affirmé. Parti en France après les événements de 2002 après avoir soutenu le mouvement d’auto-défense, celui qui se fait appeler « Commando Binguiste » décide, après la crise post-électorale, de financer des attaques en Côte d’Ivoire.
« En colère, j’ai décidé de m’engaer à 100% et de foutre le bordel dans le pays. J’ai décidé de me rendre dans les camps de refugiés pour motiver les jeunes combattants. Et des jeunes ont décidé de me suivre dans le combat. Ceux qui acceptaient de le faire, je finançais leur transport. Et depuis ce temps, il y a eu plusieurs attaques que je finançais », a-til confessé. Et d’ajouter: «Beaucoup me prenaient de l’argent mais ne menaient pas les attaques. J’ai donc changé de stratégie. Je récompensais seulement quand on m’appelait au moment où l’opération est en cours. Et le lendemain, j’envoyais leur récompense».
Selon lui, dans ces démarches, il a eu à rencontrer des barons du Fpi au Ghana. «J’ai eu la chance de rencontrer Assoa Adou, Ahoua Don Mello, Sécré Richard et Damana Pickass avec qui j’ai essayé de faire des propositions. Ils m’ont dit que ce genre de choses doit se faire avec des officiers militaires qui sont surplace et qu’ils ne peuvent pas le faire avec un civil comme moi », a-t-il révélé. Malheureusement pour lui, sa dernière tentative va ne va pas aboutir. Puisque les autorités vont mettre le grappin sur ses complices et lui. En provenance du Ghana en pirogue pour Tabou, ces individus malintentionnés projetaient encore une attaque. «J’ai appris qu’il y a quelque chose qui devait se passer normalement après les fêtes. Quand je suis arrivé au Ghana, ces derniers n’ont pas voulu m’associer. Mais j’ai tenu à apporter ma participation. (…) C’est comme ça que nous sommes arrivés à Tabou, dans un village qu’on appelle Boudélé», a-t-il fait savoir. Il a été saisi sur eux, près d’une vingtaine d’explosifs artisanaux. Au nombre de dix (10), quatre (04) ont pu s’échapper. Quand les six (6) autres dont le cerveau ont été interpellés.

Source: Le Nouveau Réveil (Lance Touré)