Côte d’Ivoire: Alassane l’américain, Président de « Voyageurs sans frontières », en tournée au Togo, Benin, Burkina, et en Belgique

Le 15 novembre 2011 par Ivoire Business - Je n’aurai pas tant voyagé si je n’aimais pas mon pays. Par amour pour mon peuple, il me fallait le quitter

Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassimgbé. De autre presse.

Le 15 novembre 2011 par Ivoire Business - Je n’aurai pas tant voyagé si je n’aimais pas mon pays. Par amour pour mon peuple, il me fallait le quitter

constamment, ne jamais être présent pour régler ses problèmes. Ne jamais être là quand il avait besoin de moi. Cet amour infini pour mon peuple m’obligeait à être invisible.
Car il fallait échapper au doute, être dans l’action, représenter valablement la Côte d’Ivoire à l’extérieur.
Tel peut, grosso modo, se résumer les motivations de voyages d’Alassane l’américain, nouvellement élu à l’unanimité, Président de « Voyageurs sans frontières ».

En effet, rehausser l’image du pays après 4 mois d’une crise post-électorale sans précédent n’a jamais couté autant cher. Et tout cela sur le dos du contribuable ivoirien, encore si meurtri, encore si démuni.

ADO a entamé lundi une tournée dans la sous région ouest- africaine qui l’a conduit déjà au Togo et au Bénin.
Dès mercredi, il rendra au Burkina Faso où il doit participer à un "sommet de haut niveau" aux contours encore flous avec le « Beau » Blaise, inamovible Président du Burkina Faso.

Puis après, Alassane Ouattara se rendra en Belgique.

Pour l’instant, ces nombreux déplacements à l’étranger pour renouer des relations d’amitié entre la Côte d'Ivoire et ses partenaires extérieurs, n’ont pas encore eu d’incidence sur le panier de la ménagère, sur l’insécurité galopante, sur la cherté de la vie, et sur le taux de croissance qui se situe à -8%.
De même que ces voyages n’ont pas encore permis de renflouer les caisses de l’Etat désespérément vides. Ouattara est désespérément à la recherche de 15000 milliards de Fcfa pour rebâtir la Côte d’Ivoire de ses rêves. Pour l’instant, les grands financiers de ce monde lui ont dit qu’ils n’avaient aucune visibilité sur sa politique, que son pays est encore une poudrière à ciel ouvert, que la démocratie était un leurre, et la réconciliation encore une vue de l’esprit.
A Ouagadougou, ADO s’occupera plus du Burkina que de la Côte d’Ivoire.

En effet, il abordera les questions relatives à la sécurité, aux infrastructures routières, au foncier rural, à la résorption du déficit énergétique du Burkina par une augmentation de la production énergétique ivoirienne, au foncier rural qui fait régulièrement l'objet de brouilles entre Ivoiriens et Burkinabè de Côte d’Ivoire.

La Communauté Burkinabé est estimée à plus de quatre millions de personnes alors que la Côte d’Ivoire compte 20 millions d’habitants.

Patrice Lecomte