Azaguié: Des éléments Frci multiplient les braquages de domiciles

Publié le lundi 5 décembre 2011 | Le Temps - Dans la ville d’Azaguié, l’insécurité a franchi le seuil du tolérable, comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir. Il

Soldats FRCI fouillant des domiciles.

Publié le lundi 5 décembre 2011 | Le Temps - Dans la ville d’Azaguié, l’insécurité a franchi le seuil du tolérable, comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir. Il

ne se passe plus une seule nuit dans cette cité, autrefois paisible, sans que les Frci de Ouattara ne se rendent coupables d’exactions et de braquages de domiciles. Autant dire que les hommes en armes du régime se sont constitués en une association de malfaiteurs qui volent, qui violent et qui tuent à Azaguié. Selon nos sources, ces Frci, après plusieurs méfaits, ont encore fait parler d’eux dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 janvier 2001, en braquant le domicile d’un exploitant agricole qu’il ont violemment battu, puis dépossédé d’une importante somme d’argent et de nombreux objets de valeur. Avant d’emporter toutes les économies de son épouse qui a été, elle aussi, malmenée. Après quoi, ces malfrats armés sont entrés par effraction au domicile de jeunes frères orphelins, gérants de cabines téléphoniques, qu’ils ont tabassés et détroussés sans aucune pitié. Non sans violenter leur petite sœur la nuit, en plein pénurie d’eau courante. Quelques jours avant, ces mêmes éléments des Frci ont agressé sauvagement la pauvre propriétaire d’une petite papeterie à Azaguié. Pour la contraindre à leur remettre les 300.000 Cfa destinés à payer ses fournisseurs, les hommes de Ouattara n’ont pas hésité à lui planter une paire de ciseaux au milieu de la tête, lui ouvrant la fontanelle, avant d’emporter leur butin, en l’abandonner dans une marre de sang. Saisi de toutes ces dérives sanglantes par les populations, le commandant de la brigade de gendarmerie d’Azaguié, se serait, dit-on, déclaré tout simplement «impuissant sans armes».

K. Kouassi Maurice