Assi Fulgence (Secrétaire général de Fesci): ‘’Nous sommes ouverts au dialogue’’

Par Fraternité matin - Assi Fulgence (Secrétaire général de Fesci) ‘’Nous sommes ouverts au dialogue’’.

© Autre presse par DR. Fulgence Assi, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).

Selon Assi Fulgence dit Afa, secrétaire général de cette organisation, la Fesci reste ouverte au dialogue. « Nous sommes ouverts au dialogue parce que nous sommes convaincus que c’est la solution. D’ailleurs, nous avons à maintes reprises formulé des demandes d’audience sans suite », a-t-il affirmé.

Suite aux mouvements dans les écoles et l’affrontement entre étudiants et policiers, le mercredi 13 septembre à Abidjan, le Bureau national de la Fédération estudiantine et scolaire (Fesci) a animé une conférence de presse ce jeudi 14 septembre 2017, à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody.

Selon Assi Fulgence dit Afa, secrétaire général de cette organisation, la Fesci reste ouverte au dialogue. « Nous sommes ouverts au dialogue parce que nous sommes convaincus que c’est la solution. D’ailleurs, nous avons à maintes reprises formulé des demandes d’audience sans suite », a-t-il affirmé.

Il a toutefois tenu à préciser que la Fesci entend maintenir la pression jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. D’ailleurs d’autres manifestations sont annoncées pour le lundi prochain.

Revenant sur les motifs de la grève, le secrétaire général de la Fesci qui dit avoir le soutien des parents d’élèves, a évoqué les frais annexes payés dans les écoles. « Nous ne pouvons pas accepter que les élèves payent 6 000 F Cfa comme droit d’inscription en ligne et viennent encore payer d’autres frais annexes à l’école. Nous dénonçons aussi le fait que certains élèves soient affectés dans le privé alors qu’ils n’ont pas demandé et soient obligés de payer cher (100 000 F Cfa ; 200 000 F Cfa) les frais d’inscription », explique-t-il.

Pour Assi Fulgence, les responsabilités doivent être situées lors des événements du mercredi 13 septembre 2017. Aussi a-t-il saisi l’occasion pour réclamer la relâche pure et simple d’une vingtaine d’étudiants interpelés, la prise en charge des blessés mais aussi des sanctions contre les auteurs de violence lors de cette manifestation.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info