Après sa libération des géôles du pouvoir Ouattara : Diabaté Bêh accueilli en triomphe par les siens

Le 06 février 2012 par Notre voie - Un véhicule de type 4x4. Une quarantaine de motos. Voici le décor carnavalesque qui a accueilli, jeudi dernier, aux environs de 18h, Diabaté Bêh, Conseiller économique et social, militant du Fpi, ancien

Cadres du FPI après leur libération.

Le 06 février 2012 par Notre voie - Un véhicule de type 4x4. Une quarantaine de motos. Voici le décor carnavalesque qui a accueilli, jeudi dernier, aux environs de 18h, Diabaté Bêh, Conseiller économique et social, militant du Fpi, ancien

prisonnier politique du régime Ouattara détenu de la prison de Bouna puis libéré le 10 novembre dernier. C’était à l’entrée de la Sous-préfecture de Kouto (région de Boundiali) à laquelle est rattaché le village de Diabaté Bêh, Timbroni à moins de trois kilomètre de Kouto. Le comité d’accueil composé essentiellement de jeunes de Kouto et de Timbroni dont certains s’étaient parés de tee-shirts ou de pagnes à l’effigie du Président Laurent Gbagbo, a escorté Diabaté Bêh (après une escale chez le chef de canton de Kouto) à coup de klaxons traversant la petite ville de kouto. La scène n’a laissé personne indifférent. Tout le monde, au passage du cortège, s’arrête pour admirer la scène. A l’approche du village de Timbroni, un des motards se détache du lot, comme un éclaireur avec son co-pilote pour annoncer au village, mégaphone en main, que leur fils est de retour. En fait, c’est un monde impressionnant qui attendait Diabaté Bêh à un carrefour non loin de son domicile. Il descend de sa voiture et est porté en triomphe par des femmes et des jeunes jusque dans sa cour. A l’intérieur de celle-ci, le chef du village, M. Diarrassouba Bakari et ses notables attendent dans des chaises dressées pour l’occasion. Un nuage de poussière troublant la visibilité inonde la cour à l’entrée de Diabaté. Les motos font du rodéo, les femmes intensifient leur ardeur à la danse. La scène est totalement troublée. Diabaté Bêh se faufile malgré tout dans ce monde pour saluer le chef et ses notables. Après quoi, il s’installe à la place dans qui lui a été réservée. Le porte-parole du chef obtient un moment de silence et demande les nouvelles. Assis auprès de lui, le frère aîné de Bêh prend la parole pour introduire son acdet. « Après ce qui s’est passé dans le pays. Après ce que j’ai vécu, je suis venu au village pour dire merci. Car, si j’ai pu m’en sortir, c’est grâce à vos bénédictions. Un homme ne peut réussir ou se tirer d’affaire sans la bénédiction de ses parents. Si, je suis donc devant vous ce soir, c’est grâce à vos bénédictions», a soutenu Diabaté Bêh dans un tonnerre d’applaudissement. « Je suis donc là, poursuit-il, pour vous dire merci et c’est la seule raison de ma présence devant vous ». Il a salué la solidarité du chef et du village à son endroit. Diabaté Bêh a exhorté les villageois au travail et à la solidarité pour que plusieurs enfants de Timbroni émergent pour aider au développement du village. Le porte-parole du chef du village, saisissant la balle au bond, a confirmé le soutien du village à son fils. « Nous étions convaincus que tu allais être libéré parce que tu es innocent », a-t-il affirmé. La nuit s’est poursuivie dans la danse sous un ciel éclairé par la lune et les étoiles. Vendredi dernier, la promesse de la lecture coranique qui devait être faite après la libération de Diabaté Bêh a eu lieu. D’autres cérémonies pour dire merci aux mannes et à Dieu se sont déroulées, samedi et hier, dimanche.

Coulibaly Zié Oumar Envoyé Spécial à Kouto

Incarcération de Touré Ahmed Bouah : Pourquoi à Agban et non à la Maca ?
Publié le lundi 6 février 2012 | Le Nouveau Réveil
Arrêté le 20 janvier 2012, Touré Ahmed Bouah est toujours gardé au camp de la gendarmerie d’Agban. Le président directeur général de Sophia immobilier, on se demande pourquoi l’avoir gardé dans un camp militaire depuis dix-sept (17) jours alors qu’il n’est pas de ce corps. Même si l’affaire pour laquelle il a été arrêté c'est-à-dire le projet d’acquisition de terrains nus au profit des Fds a un lien avec ce corps. Une autre inquiétude est que personne ne sait qui a ordonné l’arrestation du Pdg de Sophia immobilier. Mais elle était prévisible dans la mesure où le 14 janvier lors de la visite à la base navale d’Adiaké, le Chef d’état major général, Soumaïla Bakayoko, a rassuré ses hommes en prenant l’engagement de trouver une solution à cette affaire « Je l’ai mis en demeure de me proposer d’ici jeudi, une solution définitive à cette situation pour l’acquisition des terrains aux ayants droit ou la restitution des cotisations perçues ». Un jour avant la fin de l’ultimatum, Touré Ahmed Bouah a répondu au général en ces termes « L’argent est là ». Cette assurance, il l’a encore donnée à l’occasion d’une de ses sorties mais avec beaucoup plus de précisions après qu’il eut été séquestré par 400 militaires à ses bureaux. « L’argent qui est précompté est sous séquestre. Il est à la Bfa et à la Boa. Je ne garde pas l’argent des souscripteurs sur moi. Les 13 milliards cotisés sont là. Le comité de gestion a interdit les résiliations. Nous sommes dans l’attente de la distribution des terrains. Ce que les gens ne savent pas, c’est que depuis 2009, j’ai fini. Ce qui fait que la distribution n’a eu lieu, c’est que Djédjé Durant d’Azuréenne a pris 4,8 milliards à la Bfa pour financer le reste des opérations », a-t-il fait savoir. Des assurances qui n’ont pas suffi à convaincre.
Dje km