Alliance des États du Sahel : le Tchad invité

L’ Alliance des États du Sahel est un projet régional visant à renforcer la coopération entre les pays sahéliens pour faire face aux défis communs tels que l’insécurité, le terrorisme, les changements climatiques et le développement économique. Cette alliance regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Appolinaire Joachimson Kyélem invite le peuple Tchadien à rejoindre le Sahel

L’ une des clés de la réussite de cette initiative est la participation et l’engagement du peuple tchadien. Le Tchad jouera un rôle crucial dans la région du Sahel en raison de sa position géographique stratégique, de sa force militaire et de son engagement en matière de sécurité régionale. En effet, la participation active du peuple tchadien à cette initiative renforcerait la légitimité et l’efficacité de l’alliance.

Le premier ministre burkinabè lors de sa visite en République du Niger le 30 décembre dernier, il invite le peuple Tchadien à rejoindre le Sahel.
« Pendant le FESPACO, j’ai reçu le ministre Tchadien de la culture. Je lui ai dit : le Mali et nous, nous avançons vers l’union. Nous vous attendons aussi. Aussitôt au Burkina Faso, j’ai reçu tout un tas de volets qui disait que les tchadiens sont pro-français et pourquoi je m’adresse à eux », a-t-il confié.

J’ai dit non. Je ne m’adresse pas au gouvernement tchadien, je m’adresse au peuple tchadien à travers son ministre. En parlant au ministre tchadien, je vise le peuple tchadien. Que les tchadiens prennent leurs responsabilités. C’est eux que nous attendons maintenant .
Apollinaire Kyelem de Tambela

En outre, il est essentiel que le gouvernement tchadien implique ses citoyens dans le processus décisionnel et les consulte sur les mesures à prendre pour lutter contre les défis communs.
En réalité, la participation du peuple tchadien ne se limite pas seulement à l’aspect sécuritaire de l’alliance. Elle devrait également inclure des initiatives de développement économique et social qui visent à améliorer les conditions de vie des populations locales, à réduire la pauvreté et à favoriser l’inclusion économique.

PAR RAOUL HETINNON