ALERTE INFO/ GUY-ANDRE KIEFFER : Un document explosif met en cause l’Elysée dans l’opération SATANIC2, opération d’assassinat de KIEFFER

Le 10 janvier 2012 par IvoireBusiness – L’affaire KIEFFER n’arrête pas de faire des vagues depuis les révélations explosives d’un tueur à gage proche du RDR d’Alassane Ouattara. En effet, quelques jours après les révélations de « Gorge

L'Elysée, siège de la présidence française.

Le 10 janvier 2012 par IvoireBusiness – L’affaire KIEFFER n’arrête pas de faire des vagues depuis les révélations explosives d’un tueur à gage proche du RDR d’Alassane Ouattara. En effet, quelques jours après les révélations de « Gorge

profonde », membre du Commando des 5 tueurs du journaliste franco-canadien, le 04 janvier dernier dans le « Nouveau courrier », révélations ayant abouti le 06 janvier 2012 à la découverte du corps de Guy-André Kieffer à Issia, sous la houlette du juge français Patrick Ramaël en charge de l’enquête, IvoireBusiness est en mesure de révéler que l’opération d’assassinat de Guy-André Kieffer le 16 avril 2004 à Abidjan, avait reçu l’aval de l’Elysée, du temps de la présidence de Jacques Chirac.
C’est ce que révèle un document SECRET de la DGSE, les services secrets français, document très crédible de type A1, daté du 07 avril 2004, portant la mention DOSSIER N°4810/DGSE/PD/04 dont voici le lien: http://www.ivoirebusiness.net/?q=node/7948

Il s’agit d’un BULLETIN QUOTIDIEN D’INFORMATIONS de Pierre BROCHANT à Michel DE BONNECORSE, Conseiller Afrique du Président de la République française Jacques CHIRAC.
La note secrète de la Dgse révèle que SATANIC2 était le nom de code de l’opération d’assassinat de Guy-Kieffer, qui était en possession de plusieurs documents susceptibles de constituer une menace pour les intérêts français en Côte d’Ivoire. Guy-André Kieffer qui enquêtait sur la filière café-cacao en Côte d’Ivoire, avait des preuves indiscutables établissant de manière formelle, l’implication directe de l’Elysée dans la crise politico-militaire qui déchire la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002. Dès lors, son élimination physique était devenue plus que nécessaire pour l’empêcher par tous les moyens de mettre en péril la vie des ressortissants français vivant en Côte d’Ivoire. Mais également d’étouffer, tout incident qui pourrait visiblement constituer un précédent diplomatique aux conséquences insoupçonnables.
Dès lors, face à la gravité de la situation, la DGSE entreprend urgemment une double action préventive et offensive par l’envoi dès le lundi 7 avril 2004 sur place à Abidjan d’une mission classée secret-défense, conduite par un agent spécial dont le nom de code est SATANIC3.
Ce dernier est accueilli à Abidjan par le Commissaire principal DJAH Blé, qui sera à la base du recrutement de Michel LEGRE, un membre de la famille présidentielle GBAGBO, beau-frère de Simone Ehivet GBAGBO et connu pour être un ami de Guy-André KIEFFER. Sa mission : Faire à visage découvert, des témoignages mettant directement en cause la présidence ivoirienne dans l’assassinat de GUY-André KIEFFER.
La suite de l’histoire est connue de tous : KIEFFER disparaîtra le 16 avril 2004 à Abidjan. Et les soupçons et accusations se dirigeront tous vers Simone et Laurent GBAGBO. Le but : Provoquer leur chute de la Présidence et installer à la tête de l’ETAT, un homme plus docile et qui ne représente pas un danger pour les intérêts français en Côte d’Ivoire.
Depuis le 04 janvier dernier, l’affaire KIEFFER a connu un coup d’accélérateur après les aveux de GORGE PROFONDE, membre du Commando des cinq tueurs de Guy-André Kieffer, au journal « Le Nouveau Courrier ».
Deux jours plus tard, soit le 06 janvier 2012, le juge Patrick Ramaël, mis au parfum par le quotidien ivoirien, annonçait la découverte des restes de Guy-André Kieffer, non pas entre Abidjan et Sikensi selon les aveux de Gorge profonde, mais à Issia dans le campement baoulé de Yaokro.

Nous vous livrons en intégralité, le contenu du document de la DGSE classé SECRET, et daté du 07 avril 2004 et portant la mention DOSSIER N°4810/DGSE/PD/04.

Christian Vabé

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
REPUBLIQUE FRANCAISE
DIRECTION GENERALE DES SERVICES EXTERIEURS
DIRECTION DU RENSEIGNEMENT
SECRET
DOSSIER N° 4810/ DGSE/PD/04

BULLETIN QUOTIDIEN D’INFORMATIONS

TITRE : AFFAIRE GUY-ANDRE KIEFFER
DATE : 07/04/2004
DE : Pierre BROCHAND
A : Michel DE BONNECORSE
ORIGINE : Commissaire DJAH Blé Joseph
DGPN/DRG/RCI
OBSERVATIONS : A1

DEBUT
L’opération SATANIC 2 connait en ce moment de sérieuses entraves.
Dans sa note confidentielle du 03 avril 2004, le Commissaire principal DJAH Blé, notre correspondant local se veut très alarmiste.
Les résultats des investigations qu’il a pu mener, à ma demande tout au long du mois de mars 2004 sont suffisamment édifiants.
Ils nous suggèrent une nouvelle stratégie de manipulation.
De l’avis du Commissaire principal DJAH Blé, les récentes découvertes de Guy-André Kieffer vont indubitablement constituer une source réelle de tensions entre les autorités ivoiriennes et les nôtres.
Il semble, qu’il serait en possession de plusieurs documents susceptibles de constituer une menace pour les intérêts français en Côte d’Ivoire.
Ces documents auxquels je fais allusion sont, toujours selon notre correspondant local, qui a pu vérifier leur authenticité, des preuves indiscutables établissant de manière formelle l’implication directe de l’Elysée dans la crise politico-militaire qui déchire la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002.
Guy-André Kieffer qui a d’énormes soucis financiers aurait pris les attaches d’un intermédiaire à l’effet de l’aider à monnayer ses renseignements auprès des autorités politiques ivoiriennes.
Les contacts m’indique –t-on seraient très avancés et le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances aurait donné son accord de principe pour une entrevue avec lui.
La date et le lieu seront à déterminer ultérieurement. Ce qui nous laisse un peu de temps pour agir.
Le commissaire principal DJAH Blé qui a abattu un travail remarquable à tous points de vue, a réussi à identifier les sources qui ont permis à Guy-André KIEFFER d’avoir accès à ces renseignements de très hautes précision. Il s’agit d’hommes d’affaires évoluant dans la filière café-cacao dont le concours, sous diverses formes, nous a été indispensable en août 2002 pour le financement avec l’accord de l’Elysée de l’opération SATANIC2.
Face à la gravité de la situation, il est à mon humble avis et au vu des éléments en ma possession, urgent d’entreprendre une double action préventive et offensive.
1/ L’envoi à compter du lundi 7 avril 2004 sur place à Abidjan d’une mission classée secret-défense.
Celle-ci, sera menée par un de nos meilleurs spécialistes en infiltration qui a une parfaite connaissance de la région et du milieu dans lequel Guy-André KIEFFER a pu collecter les éléments qui nous préoccupent présentement.
Il serait aussi souhaitable que son identité ne reste connue que de vous et moi. Il voyagera sous un nom d’emprunt avec pour code SATANIC 3.
Le but recherché sera d’empêcher par tous les moyens Guy-André KIEFFER de mettre en péril la vie de nos ressortissants en Côte d’Ivoire. Mais également d’étouffer, tout incident qui pourrait visiblement constituer un précédent diplomatique aux conséquences insoupçonnables.

Il s’agit là de toute évidence d’une raison d’Etat.

2/ Dans la chute, nous aurons recours dans le cadre de la stratégie de manipulation à une personne ressource.
A cet égard, le commissaire principal DJAH Blé a pu retourner à la suite d’un arrangement financier de 500.000$ US que j’ai approuvé, le sieur LEGRE Michel un membre de la famille présidentielle, connu pour être un ami de Guy-André KIEFFER. La contrepartie serait qu’il fasse à visage découvert, des témoignages mettant directement en cause la présidence ivoirienne. Nous avons fait le nécessaire pour qu’il soit dédommagé selon les modalités qu’il nous a fixées.
Des contacts avec la presse seront par la suite rapidement organisés en vu d’une importante campagne médiatique qui n’aura pas de mal à atteindre les objectifs recherchés.
Enfin, un volet judiciaire devrait intervenir dans le cadre d’une procédure criminelle, confiée au parquet de Paris, à partir d’une plainte que devrait introduire madame Osange KIEFFER pour enlèvement, séquestration et assassinat. /.

FIN

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