Affaire “Trafic de cocaïne”: Interpol et la DEA s’invitent dans l’enquête

Par Ivoirebusiness - Affaire “Trafic de cocaïne”en Côte d’Ivoire. Interpol et la DEA s’invitent dans l’enquête.

Affaire '' Trafic de cocaïne'' : Interpol et la DEA à Abidjan

La saisie record de deux tonnes de cocaïne, en avril dernier, à Abidjan et San Pedro, prend d'autres tournures. Jeune Afrique révèle d'ailleurs dans l'une de ses publications du vendredi 10 juin, que la Côte d'Ivoire reçoit un renfort de taille pour mettre la main sur les différents réseaux de trafic de drogue sur son territoire.

Sur les réseaux sociaux, dans la presse locale et internationale, tous en parlent. Et pour cause, plusieurs grosses figures d'un vaste réseau de trafic de drogue sont tombées entre les mains de la police ivoiriennes, des Francs-maçons y compris. Un scandale qui corse les investigations entre l’Amérique latine, l’Europe et la Côte d’Ivoire.

A ce propos, le journal panafricains nous révèle que L'Organisation internationale de police criminelle, communément abrégée en Interpol débarque sur les abords de la lagune Ebrié. L'on apprend par ailleurs qu'elle mène déjà «des investigations au côté des autorités ivoiriennes sur le vaste réseau de cocaïne. Une affaire sensible également suivie de près par les influents relais des suspects à Abidjan».

Toujours selon notre source, «alors qu’elles tentent de localiser trois suspects potentiels ayant quitté précipitamment le pays après la saisie record de deux tonnes de cocaïne en avril, les autorités ivoiriennes en appellent aujourd’hui à la coopération internationale».

A en croire JA, «Jürgen Stock, le secrétaire général d’Interpol, a téléphoné début juin au général Youssouf Kouyaté, le directeur général de la police ivoirienne, pour l’assurer de la pleine coopération de son organisation. Il s’est engagé à mettre à disposition des enquêteurs des moyens aussi bien humains que technologiques, y compris au niveau transfrontalier».

JA évoque une pression de la Grande Loge de Côte d'Ivoire

C'est en effet avec stupéfaction que cette enquête à mis à nu les pratiques malsaines derrières le business de certains hommes d'affaires exerçant en Côte d'Ivoire. Parmi lesquels, l'on retrouverait plusieurs francs-maçons. Un autre confère, Africa Intelligence avait d'ailleurs écrit ceci le 7 juin: "La Grande Loge de Côte d'Ivoire en ébullition après une série d'arrestations. L'arrestation fin mai et la mise en examen d'une poignée de figures influentes de la Grande Loge de Côte d'Ivoire (GLCI) placent le grand maître Sylvère Koyo dans une situation délicate"

Une révélation qui gagne sens, puisque JA fait savoir que les tenants de l'enquête subissent une certaine pression. «À Abidjan, plusieurs hommes d’affaires en vue à ont été placés en détention provisoire, comme l’Ivoiro-libanais Richard Ghorayeb, propriétaire d’une entreprise de transport de produits pétroliers ou encore Hussein Taan, le fondateur de la chaîne de pâtisserie Des gâteaux et du pain. Mais leurs influents relais dans les milieux économiques et politiques tentent d’obtenir leur libération conditionnelle. Le général Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, et Youssouf Kouyaté subissent ainsi des pressions en ce sens. Certains frères francs-maçons de la Grande loge de Côte d’Ivoire (GLCI) proches du ministre et du patron de la police ont également plaidé en faveur des suspects. Aucune de ces ingérences n’a toutefois abouti et les deux hommes demeurent inflexibles», précise JA.

Notons que du côté de la capitale économique de la Côte d'Ivoire, il a été révélé qu'une trentaine de personnes sont aux mains de la justice dans ce dossier. Une occasion également saisie par le procureur Richard Adou pour mettre en garde contre toute violation du secret de l'instruction, vu la sensibilité de l'enquête. «Le Procureur de la République constate la multiplication, depuis quelques jours, de publications sur les médias sociaux, faisant état de l’implication réelle ou supposée de diverses personnes dans la procédure ouverte suite à la découverte, à Abidjan et à San Pedro, d’une importante quantité de cocaïne. Il note également que les informations contenues dans ces publications ont été reprises par la presse. Le Procureur de la République rappelle qu’en vertu du principe de la présomption d'innocence, tout individu, même suspecté d'avoir commis une infraction, est considéré comme innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable par un Tribunal», insistait le communiqué signé du procureur de la République, près le Tribunal de première instance du Plateau

Ajoutant que «Le Procureur de la République constate la multiplication, depuis quelques jours, de publications sur les médias sociaux, faisant état de l’implication réelle ou supposée de diverses personnes dans la procédure ouverte suite à la découverte, à Abidjan et à San Pedro, d’une importante quantité de cocaïne. Il note également que les informations contenues dans ces publications ont été reprises par la presse. Le Procureur de la République rappelle qu’en vertu du principe de la présomption d'innocence, tout individu, même suspecté d'avoir commis une infraction, est considéré comme innocent jusqu’à ce qu’il soit déclaré coupable par un Tribunal».

Mamadou Ouattara

By MamadouO (via Opera News )

Nb: Le titre est de la rédaction