Affaire « Ouattara menace d’arrêter Gbagbo » : Liade Gnazegbo allume le porte parole du gouvernement, Amadou Coulibaly
Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Affaire « Ouattara menace d’arrêter Gbagbo ». Liade Gnazegbo allume le porte parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Voici ce qu'il reproche au nouveau président du PPA-CI , son excellence Laurent Gbagbo: << Je demande à Laurent Gbagbo d’avoir « un comportement de Woody, car ce n’est pas bien de vouloir exploiter l’émotion et je dirais même la naïveté de ses partisans pour blanchir sa conscience, c’est malheureusement malsain. Mais il ne peut pas continuer à utiliser la naïveté de ses partisans parce qu’il a un problème de conscience ».
Je pensais que , la côte d'ivoire était dans un régime présidentiel avec une stricte séparation des pouvoirs: le pouvoir législatif ; le pouvoir exécutif ; le pouvoir judiciaire. Mais malheureusement, nous constatons chaque jour, que nous sommes dans un régime monarchique . Il n'appartient pas à l'exécutif de brandir à chaque seconde une condamnation de 20 ans sur la tête de Laurent Gbagbo, mais à la justice de répondre au président Gbagbo ou de le faire arrêter.
Voilà un parti politique, qui est allergique à la démocratie ou à l'État de droit. Si ouattara est le chef de l'exécutif , il ne peut pas être en même temps chef de législatif et du pouvoir judiciaire. C'est une régression pour notre processus démocratique. Je dirais même le grand retour du parti unique que nous avions vécu sous le PDCI de 1960 à 1990.
Le rhdp donne raison au sociologue René Dumont " l'Afrique est mal partie" ! Et si c'était aussi le retour du modèle autoritaire et technocrate , apporté par la colonisation , qui est malheureusement resté dominant dans notre pays ?
La côte d'ivoire souffre de la vision exotique de ses soi-disant intellectuels. C'est dommage ! La côte d'ivoire a atteint un niveau de ridicule renforcé irréversible , car la conscience de Gbagbo ne peut pas être blanchie mille fois.
Je pense , qu'il appartient aujourd'hui à ceux qui ont nuitamment financé la rébellion, d'aller nettoyer leur conscience devant les juridictions Internationales ou de se rendre au Vatican, pour prendre leur dernière communion.
Le Woody de Mama n'a pas eu peur d'affronter la CPI. Amadou Coulibaly renie le verdict de la justice internationale au profit d'une justice arbitraire, archaïque et partisane.
Par Liade Gnazegbo