AFFAIRE ENLÈVEMENT ET SÉQUESTRATION DE MICHEL GBAGBO: SORO « MICHEL GBAGBO A ÉTÉ ARRÊTE SUR ORDRE DE OUATTARA »
Le 06 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - SORO- OUATTARA, LE CLASH?
La hache de guerre est-elle de nouveau déterrée entre Guillaume Soro et son mentor Alassane Dramane Ouattara, depuis qu’un juge français a décidé de l’entendre, lui et dix de ses chefs de guerre, dans l’affaire « ENLÈVEMENT, SÉQUESTRATION ET TRAITEMENTS INHUMAINS INFLIGES A MICHEL GBAGBO »?
Assurément oui, car selon nos sources, le président de l’Assemblée nationale n’a pas l’intention de payer pour Ouattara. Il l’a encore dit récemment en privé et a décidé de réagir en prenant le taureau par les cornes, de la façon la plus énergique qui soit.
Selon ces mêmes sources, Guillaume Soro aurait même décidé de ne pas déferrer devant le juge français lorsque ce dernier viendra l’entendre à Abidjan, car il affirme ne rien avoir à se reprocher dans l’ENLEVEMENT et la SÉQUESTRATION de MICHEL GBAGBO, le fils du Président Laurent Gbagbo. De même qu’il protégera ses chefs de guerre.
Selon SORO, Michel Gbagbo a été arrêté sur ordre d’Alassane Dramane Ouattara, qui était déjà Président de Côte d’Ivoire, et qui donnait les ordres.
C’est donc lui qui doit en premier répondre de cette affaire, et non lui Guillaume Soro, encore moins ses chefs de guerre.
Guillaume Soro va même plus loin : Il demande au juge français d’entendre d’abord le Conseil de sécurité de l`ONU, la France, l’ONUCI, et la CEDEAO, qui ont donné l’ordre d’arrêter Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo, Simone Gbagbo, et tous les membres du clan Gbagbo, enlevés, séquestrés, et torturés le 11 avril 2011 par ses chefs de guerre, Wattao, Zacharia, Cherif Ousmane, Ben Laden, Fofié, Vetcho, Morou, Loss, etc…
Guillaume Soro s’était déjà prononcé sur cette question le 26 juin 2012 sur son BLOG.
Sa position n’a assurément pas changée.
La hache de guerre vient de nouveau d’être déterrée entre Soro, qui protège ses chefs de guerre, et Alassane Dramane Ouattara, le chef de l’Etat. Jusqu’à où cette fois ?
Nous y reviendrons.
Patrice Lecomte