ÉLECTION DE MADAME NKOSAZANA DLAMINI ZUMA A LA TÊTE DE LA COMMISSION DE L’UNION AFRICAINE: DECLARATION DE DIGNITE & SOUVERAINETE POUR L’AFRIQUE
Le 12 août 2012 par IVOIREBUSINESS - DIGNITE & SOUVERAINETE POUR L’AFRIQUE
(DSA - Mouvement panafricain)
DÉCLARATION N°0008/DSA/01A0812,
Le 12 août 2012 par IVOIREBUSINESS - DIGNITE & SOUVERAINETE POUR L’AFRIQUE
(DSA - Mouvement panafricain)
DÉCLARATION N°0008/DSA/01A0812,
ÉLECTION DE MADAME NKOSAZANA DLAMINI ZUMA A LA TÊTE DE LA COMMISSION DE L’UNION AFRICAINE.
Après six mois d’impasse, de réunions informelles entre chefs d’Etat et de gouvernements, la commission de l’Union africaine a eu enfin une nouvelle Présidente. La sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne ministre des Affaires étrangères d'Afrique du Sud, remplace le Gabonais Jean Ping, à l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA qui s’est tenu le 15 juillet dernier au siège de l’organisation panafricaine, à Addis Abeba.
DIGNITE & SOUVERAINETE POUR L’AFRIQUE (DSA), Mouvement panafricain, né de la volonté d’intellectuels africains le 20 Août 2011 à Abuja au Nigéria, salue avec beaucoup de fierté d’intérêts, l’arrivée de Mme Zuma, combattante pour la liberté et la renaissance de l’Afrique, à la tête de l’Union Africaine, mettant ainsi fin au règne néfaste des Françafricains, qui ont malheureusement autorisé l’attaque de la Côte d’Ivoire et celle de la Libye, par les forces françaises et de l’OTAN. Ces deux faits historiques récents, montrent bien que le Continent africain est encore aux mains des forces impérialistes occidentales, notamment la France, le Royaume Uni et les Etats Unis.
A ce niveau, la position de DSA est claire, il faut engager la lutte pour que l’Afrique retrouve sa vraie indépendance et, l’Afrique du Sud, en tant que première puissance économique et militaire, doit prendre ses responsabilités en prenant le devant du combat au plan continental.
Jusque-là, les Africains n’ont pas encore réussi à asseoir une vraie stratégie globale de lutte pour la restauration de leur indépendance et de leur souveraineté. Des combats bien que souvent pertinents et historiques, n’ont pas pu prospérer à cause justement de leur caractère national fragile et isolé, dans l’espace et dans le temps.
On peut citer entre autres combats, ceux de Kwame Nkrumah, Ahmed Sékou Touré, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, et tout près de nous, de Mouammar Kadhafi et Laurent Gbagbo. Tout le monde connait la fin de l’histoire de ces panafricanistes et souverainistes.
Elle a pour dénominateur commun : l’élimination physique de ces dignes fils de l’Afrique dans un schéma classique, bien connu, et actualisé dans le cas de Mouammar Kadhafi, assassiné et de Laurent Gbagbo qui, de justesse, a échappé à la mort et qui se trouve aujourd’hui déporté à la Haye.
L’UA a échoué dans la gestion de ces deux crises majeures à cause de la désunion des 54 pays africains. A ce propos l’ancien président sud-africain, Taboh M’beki, engagé pleinement dans la défense de la souveraineté des pays africains, disait ceci, après les «viols» subis par la Côte d’Ivoire et la Libye, c’était l’année dernière dans un discours à l’Université du Cap :
« Notre désunion et la faiblesse du continent à l'égard de la défense du droit de toute l'Afrique à agir pour garantir notre droit à l'autodétermination ouvre la porte à notre recolonisation, notamment dans le contexte de la volonté des puissances occidentales de limiter notre possibilité d'établir une alliance véritablement stratégique en particulier avec la République populaire de Chine ».
Dans cet optique, DSA s’est interrogé sur la pertinence de l'existence même de cette institution qu'est l'Union africaine qui avait pourtant suscitée beaucoup d'espoir à sa création.
Aujourd’hui, l’alternance avec Mme Zuma, peut contribuer à lui donner un nouveau dynamisme. L'Afrique du Sud a une longue tradition de lutte d’émancipation et a eu très souvent, au plan international, des positions justes et courageuses en rapport avec les intérêts du continent.
Une présidente de la Commission de l'UA forte, pourra faire respecter ses positions dans la gestion des crises en Afrique et dans le monde.
DIGNITE & SOUVERAINETE POUR L’AFRIQUE (DSA), Mouvement panafricain, considère que l’Afrique du Sud a les moyens de décoloniser l’UA, et elle a là, l’occasion de prendre la tête de la lutte pour la vraie indépendance économique et politique de notre continent, avec l’élection de Mme Zuma à la tête de cette institution panafricaine.
Abuja, 01 Août 2012
Pour DSA (Mouvement Panafricain)
Le secrétaire Général
BEN ZAHOUI DEGBOU
Géographe & Journaliste Spécialiste de Géopolitique et de
Médiation Institutionnelle